L’affaire Star Wars kid
Qui n’a jamais vu le fameux Star Wars kid? Ce jeune, un peu maladroit et fort imaginatif, a été la coqueluche d’Internet il y a de cela plusieurs années. L’intérêt de parler de ce classique de la vidéo virale ne réside cependant pas dans les mouvements disgracieux du jeune homme, mais bien dans ce qui…
Qui n’a jamais vu le fameux Star Wars kid? Ce jeune, un peu maladroit et fort imaginatif, a été la coqueluche d’Internet il y a de cela plusieurs années. L’intérêt de parler de ce classique de la vidéo virale ne réside cependant pas dans les mouvements disgracieux du jeune homme, mais bien dans ce qui se cache derrière cette courte séquence, laquelle a marqué l’histoire comme étant l’un des premiers évènements majeurs qu’on peut considérer comme étant de la cyberintimidation.
En 2002, un jeune originaire de Trois-Rivières s’est filmé en pleine performance acrobatique avec un ramasse-balle, dans le local d’audio-vidéo de son école. Il a malencontreusement oublié la cassette dans le local et quatre jeunes sont tombés sur ce trésor. Ils ont diffusé cette vidéo sur Internet par l’entremise d’un site, mais également par les logiciels P2P (Kazaa, Limewire et bien d’autres). La popularité de cette courte séquence, maintenant baptisée Star Wars kid, est rapidement devenue incontrôlable. Elle a même été diffusée dans les médias traditionnels grâce à certaines émissions de télévision. Vous devinerez que le jeune présent dans la vidéo a dû changer d’école, et sa vie a été rudement mise à l’épreuve. Suivis psychologiques et plusieurs années ont été nécessaires pour pouvoir laisser derrière les conséquences atroces d’un simple oubli.
Imaginez maintenant la vitesse à laquelle une vidéo comique peut faire le tour du globe. À l’époque, les plateformes telles que Youtube n’existaient pas, et les gens mettaient beaucoup moins de matériel à risque en ligne. Aujourd’hui, l’information circule à une vitesse incroyablement plus grande avec l’apparition des réseaux sociaux. C’est pourquoi il est important de réfléchir aux images et aux vidéos que l’on rend accessibles en ligne.
