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Soilwork – « The Living Infinite » : rien n’est éternel!

Après son album de 2005, « Stabbing the Drama », Soilwork n'avait plus une très grande place dans mon estime. C'est pourquoi ses deux albums suivants ne suscitèrent pas d'intérêt pour moi. Soilwork était un groupe qui avait changé et qui était devenu plus commercial à mes oreilles. Mais avec les bonnes critiques que j'ai lues à propos de « The Living Infinite », j'ai fini par aller m'acheter cette dernière offrande par curiosité! Est-ce que je suis satisfait? Oui et non.

Après trois ans d’attente depuis son dernier album, Soilwork nous revient avec un album double contenant 20 pièces et plus de 80 minutes de musique! Par contre, je trouve que c’est trop. Les gars auraient pu facilement en retrancher 5-6, ou carrément 10 pour avoir un album simple qui aurait fait le travail quand même, sinon mieux encore!

Je sais que le chanteur et compositeur principal, Bjorn « Speed » Strid voulait relever un défi avec le départ du guitariste Peter Wichers. Ce dernier avait déjà quitté le groupe dans le passé pour réintégrer les rangs par la suite. Finalement, il a décidé de repartir en 2012, mais ce n’était peut-être pas nécessaire de produire un album double comme défi!

Parce que le début du premier disque est vraiment bon et entraînant. La pièce Spectrum of Eternity m’a agréablement surpris. Bonne introduction, rapidité, agressivité… toutes des choses que je n’avais pas entendues depuis longtemps sur un album de Soilwork finalement! Mais on tombe trop rapidement dans le petit côté métal pop accrocheur au chant clair sur la pièce suivante, Memories Confined.

Sur les dix chansons du premier disque, il y a plusieurs bons moments, entre autres This Momentary Bliss, Tongue et Vesta. On retrouve même des blast beat à la batterie, chose que l’on entendait moins sur les derniers albums. Un petit retour à la Chainheart Machine, mais avec un mélange de Figure Number Five pour le côté mélodique des compositions.

Le deuxième disque ouvre bien avec l’introduction Entering Aeons et la pièce Long Live the Misanthrope. Mais encore une fois, le petit refrain métal pop accrocheur revient très vite. Mes coups de cœur sur le deuxième disque vont à Leech, l’instrumental Loyal Shadow, Rise Above the Sentiment et Parasite Blues.

Malgré le fait que ma critique peut sembler négative, elle ne l’est pas totalement. Les structures des chansons sont bien faites et bien travaillées. La production est impeccable. Les mélodies sont accrocheuses et le tout se tient très bien. Toutefois, pour un amateur du groupe depuis ses débuts comme moi, il y a beaucoup de choses qui ont changé et qui ne sont plus ce qu’elles étaient…

En résumé, si vous êtes un amateur de métal mélodique aux touches un peu plus agressive, vous allez adorer The Living Infinite. Sérieusement, c’est un album parfait pour faire de la route, les vitres baissées et le son dans le tapis par un jour de grande chaleur estivale. Je vais sûrement le faire sous peu si le beau temps peut arriver!

Ma note : 7 sur 10
 

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