Après l’alcoolisme et le jeu compulsif, voici la nomophobie: la dépendance au cellulaire
Les cellulaires nous accompagnent tous les jours et font partie intégrante de notre vie. Certaines personnes pourraient néanmoins développer une dépendance à ce type d'appareil. C'est du moins ce que révèle une nouvelle étude.
Selon le professeur américain James A. Roberts, de l’Université Baylor au Texas, les téléphones intelligents sont devenus si évolués qu’il est maintenant difficile de les considérer comme de simples objets de consommation.
Le scientifique, qui a publié récemment une étude sur la dépendance au cellulaire dans le Journal of Behavioral Addictions, croit qu’il peut même être considéré comme le reflet du statut social de son utilisateur.
L’évolution constante des cellulaires pourrait cependant avoir des conséquences négatives chez certaines personnes qui seraient tout simplement incapables de se passer de leur mobile. C’est ce qu’on appelle la nomophobie.
Ce trouble ne serait pas éloigné des autres dépendances comme l’alcoolisme ou le jeux compulsif, soutient Brigitte Vincent, du Centre de réadaptation en dépendance de Montréal – Institut universitaire. Retirer le cellulaire à une personne dépendante lui causerait beaucoup d’anxiété. Elle ressentirait aussi un sentiment de vide.
Difficile de savoir si on est dépendant ou non à son téléphone tant il est pour plusieurs un fidèle compagnon. Il reste que si votre appareil vous empêche de faire vos tâches quotidiennes, peut-être êtes-vous dépendant!
Source : La Presse Canadienne.