« Game Over Watergate » : Humour et sang au même endroit
En quelques années, la série « Game Over » est devenue un incontournable de la bande dessinée et du monde de l'humour. Cette série, créée par Midam, peut compter sur le soutien de nombreux fans. Très attendu du public, le 10e tome intitulé « Watergate » est finalement arrivé dans les librairies du Québec. Voici notre critique.
Il est de retour!
Le petit barbare est encore une fois au centre de l’album. Le fameux avatar de Kid Paddle doit trouver la sortie des niveaux en compagnie de la princesse. L’ouvrage ne propose pas, comme on pouvait s’y attendre, une histoire en continu, mais plutôt plusieurs gags. En fait, chaque gag se déroule sur une ou deux planches maximum.
Cette série, et spécialement Watergate, a été conçue avec l’idée de faire rire les lecteurs. Inutile de vous dire que si vous êtes à la recherche d’une bande dessinée avec un solide scénario, vous êtes mieux d’aller voir ailleurs, surtout que Game Over n’est pas reconnu pour la profondeur de ses dialogues (ils sont à peu près inexistants).
Mais à mon humble avis, il s’agirait d’une grave erreur que de lever le nez sur cette série à cause de cela. Un album sans bulles ne signifie pas pour autant qu’il soit ennuyant ou inintéressant. À l'inverse, l’absence de textes nous oblige à nous concentrer davantage sur les dessins pour comprendre ce qui s’y passe.
Fort heureusement, Midam, aidé au dessin par Adam et par Thitaume au scénario, fait un superbe travail. Le contraire m’aurait personnellement étonné. Il reprend le style épuré, rappelant souvent des caricatures, auquel il nous avait habitués.