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Manières modernes : 2 excellents conseils lorsque vous prenez le métro

Si vous vivez à Montréal, comme moi, ou si vous y venez pour travailler ou pour étudier, vous savez que le métro, bien qu'étant un élément essentiel et utilitaire de la vie urbaine métropolitaine, est un lieu de perdition pour un nombre impressionnant d'étourdis, qui croient, à tort, que la loi de la jungle règne dans cette structure humaine et contrôlée, ce qui mène à des scénarios des plus... ridicules. Voici donc deux excellents conseils pour vous aider à vous déplacer efficacement dans ce long serpent de métal.

Conseil moderne no 1 : Sachez que c'est chacun son tour

Comme j'en ai relativement bien parlé dans mon article sur les traverses piétonnières, au sol, dans la plupart des stations de Montréal, sur le quai d'embarquement, se trouvent des symboles étranges que la race humaine a créés il y a des années. Ces symboles, genres de triangles montés sur de longs rectangles, se nomment « flèches ». Ce hiéroglyphe urbain n'est pas l'oeuvre d'un jeune débauché de la rue qui voulait faire sa marque sur la ville à coups de cannette de peinture, non. Ces symboles sont là pour une raison, et cette raison est bien simple si l'on est capable de déchiffrer cette écriture complexe à nos pieds. Vous remarquerez, lors de votre prochaine visite dans ces souterrains modernes, que devant chaque porte se trouvent trois flèches sur le sol. L'une d'entre elles, celle du centre, pointe vers la porte du métro, alors que les deux autres pointent vers le quai. Cela n'est pas un hasard. Ce que je m'apprête à vous dévoiler est encore plus limpide, lorsqu'on réfléchit de façon logique au problème d'embarquement.

Lorsque le train arrive en gare, à l'intérieur, se trouvent des humains. Aussi inertes et immobiles soient-ils lorsqu'ils sont assis dans le métro, ils ne sont pas morts et, lorsque le wagon arrive à leur station de prédilection, ils se lèvent, marchent jusqu'à la porte, dans le but de sortir vivants, pour pouvoir se rendre au travail, au match des Canadiens ou à leur premier rendez-vous avec une femme aux lèvres voluptueuses. Il leur faut donc, croyez-le ou non, un chemin pour sortir. Lorsque je vois, pratiquement chaque jour, la horde de rats affamés, sales et stressés, s'attrouper sans ordre devant les portes, l'écume au bord des lèvres, sans aucun égard pour ceux qui voudront descendre, je n'ai qu'une envie, soit jeter du poison dans la plèbe, gazer ces créatures lobotomiques et inaptes qui ne pensent qu'à leur envie égoïste d'entrer le premier. Ne soyez pas un rat idiot. Comprenez qu'il y a des gens qui doivent sortir et qu'ils ont la priorité sur votre envie narcissique. Formez deux lignes, de chaque côté de la porte, pour ainsi laisser sortir les inertes et leur permettre de se rendre au travail. Puis, et seulement lorsque tout le monde sera sorti, vous pourrez commencer à embarquer dans le serpent de métal.

Conseil moderne no 2 : Prenez conscience que ce n'est pas une suite privée

Un wagon de métro, c'est pour tout le monde; ce n'est pas que pour un ou deux élus, ce n'est pas une suite présidentielle réservée à une élite intellectuelle. Le but d'un train de métro est de transporter des gens d'un point à un autre. Oui, DES gens. Chaque fois que je me promène en métro sous la ville, soit tous les jours, j'en vois toujours quelques-uns (trop) qui agissent comme des dindes inaptes. Que ce soit le jeune flan mou au ventre gras qui « s'évache » de tout son long sur les deux portes du fond, stationnant son gros derrière flasque en double, que ce soit la petite biche qui s'enroule, telle une pute élastique, autour du triple poteau, ou bien encore l'abruti à lunettes et au crâne dégarni qui lit sa bande dessinée, bien écrasé sur le siège réservé aux personnes à mobilité réduite, alors qu'une femme enceinte se tient tout près de lui. Il y en a toujours qui semblent réellement croire qu'ils sont seuls, que le wagon leur appartient, que leur petit confort personnel vaut mieux que celui des autres. Ne soyez pas ces imbéciles. Réalisez que vous vivez en société, et qu'en société, on fait attention à ce qui se passe autour de nous.

En société, lorsqu'on a un sac à dos, on le met par terre, entre nos jambes, et non sur deux bancs à côté de nous. En société, lorsqu'on est assis sur un banc et que les portes s'ouvrent, on regarde pour voir si quelqu'un en a plus besoin que nous. En société, on arrête de jouer avec notre gros et gluant nombril, plein de sueur et d'individualisme, et on tend la main. Un poteau, c'est fait pour le tenir avec une main, laissant ainsi de la place pour les autres, qui voudraient avoir un appui physique durant le trajet. Et ne vous gênez pas pour expliquer à la pute élastique que son comportement est mal adapté. Ce n'est pas parce qu'elle a une jupe et des gros seins que vous lui devez respect et qu'elle ne vous doit rien. Parce que oui, malheureusement, vivre en société, c'est comme conduire une voiture : la plupart du temps, on conduit pour les autres.

Voilà, avec ces deux excellents conseils, vous êtes armé pour votre prochaine ride de métro dans la métropole… ou du moins, mieux armé que vos voisins.

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