Accueil / Vivre

Conduire un lendemain de veille… Pire qu’en état d’ébriété?

En quelques décennies à peine, un immense gouffre s’est creusé en ce qui concerne notre approche face à l’alcool au volant. De la fameuse bière entre les jambes jusqu’au dossier criminel, on peut dire que les choses ont changé! Mais saviez-vous qu'il serait aussi pire de conduire un lendemain de veille?

Selon une étude allemande, les gens ayant consommé l’équivalent de 10 consommations la veille d’une simulation de conduite, mais dont les tests d’haleine indiquaient « 0 », ont moins bien réussi que ceux qui ont soufflé au-dessus de la limite légale.

Afin de réaliser cette étude, les chercheurs allemands ont choisi plusieurs volontaires qui ont consommé 10 consommations ou plus la veille, puis les ont testés à une simulation de conduite lorsque leur taux d’alcool dans le sang était revenu à zéro. Ils ont refait le test plus tard, alors qu’aucun des candidats n’avait bu d’alcool la veille.

Le co-auteur d’une étude qui s’intéresse à ce sujet, le docteur Chris Alford, explique ces conclusions par le fait que lors d’un lendemain de veille, votre cerveau est encore sous le choc, et ce, même si un test d’haleine ne détecte pas l’alcool. Votre concentration sur la route est donc compromise, de la même manière que si vous auriez bu.

Les résultats restent quand même intéressants. Démontrant des symptômes de fatigue, de confusion, de soif, d'étourdissements et de problèmes de concentration, les conducteurs ayant bu en grande quantité la veille roulaient à une vitesse inconstante, faisaient plus d’erreurs de la route et ne conduisaient pas droit.

Bien entendu, il faut savoir faire la part des choses. En premier lieu, l’étude compare un groupe étant sur un lendemain de veille à un groupe qui dépassait légèrement la limite d’alcool permise de 0,05. Il faut donc demeurer réaliste sur le fait que ce n’est pas en dépassant légèrement la limite permise que cela vous mettra dans les mêmes conditions qu’un vrai bon lendemain de veille.

Selon les recommandations liées à cette étude, qui a été présentée lors d’une conférence de l’Australasian Professional Society, les gouvernements devraient incorporer les effets de conduire lors d’un lendemain de veille à leurs campagnes de sensibilisation auprès des conducteurs.

Verrons-nous bientôt la SAAQ nous mettre en garde à ce sujet?

Sources :
Men's Health
Msn

Vous pourriez aussi aimer

Appareils de récupération musculaire : les bénéfices de l’électrostimulation
Vivre
24 novembre 2021
Appareils de récupération musculaire : les bénéfices de l’électrostimulation
Découvrez les principaux avantages des appareils de récupération musculaires à...
Article par
Le Gars
minute(s)
Comment choisir une montre pour homme ?
Vivre
2 septembre 2020
Comment choisir une montre pour homme ?
Il est difficile à croire qu’à l’heure actuelle, nous ayons encore besoin d’une montre....
Article par
Le Gars
minute(s)
Petits conseils pour la faire craquer cet été
Vivre
15 juin 2020
Petits conseils pour la faire craquer cet été
Les piscines rouvrent, le soleil brille et malgré la pandémie, l'été 2020 sera chaud ! Enfin,...
Article par
Le Gars
minute(s)