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Histoire : Les bars à gogo

Les hommes étant ce qu’ils sont, le corps féminin a toujours exercé sur eux une fascination, l’objet d’une attirance certaine. Que ce soit moral ou non, des gars auraient vendu leur mère pour voir un bout de sein ou une paire de fesses en échange d’une poignée de piastres! Mais, comme je m’amuse à le répéter, on n'a rien inventé, surtout pas les danseuses nues!

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Encore la Bible!

Témoin de la vie des gens du monde antique, la Bible révèle bien des choses sur le quotidien des populations de l’époque. On y dresse aussi bien les bonnes comme les moins bonnes mœurs. Ainsi, le Nouveau Testament nous indique une référence à l'une des plus célèbres scènes de danse nue avec la danse de Salomé, belle-fille d’Hérode Antipas, qui a dansé nue pour lui afin d’avoir la tête de Jean-Baptiste. Elle devait en valoir la peine…

Les effeuilleuses

De tous temps, des séances de danse nue privées ou publiques ont eu lieu, mais il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir deux institutions françaises lancer un mouvement à la fois artistique et érotique : le Moulin Rouge et les Folies Bergère de Paris. Elles furent les pionnières du striptease qui consiste en une danse orchestrée vers le déshabillage de la danseuse (aussi appelée effeuilleuse) afin d’établir une ambiance magique, érotique. La célèbre espionne de la Première Guerre mondiale, Mata Hari, était l’une des plus célèbres effeuilleuses de son temps!

La sublime Mata Hari en 1905

Les bars à gogo

Quand j’étais plus jeune, l’expression « aller aux danses à gogo » avait plus un sens de bar topless que celui de bar super in où des danseurs et danseuses sexy se faisaient aller dans des cages suspendues ou sur un piédestal afin de déchaîner le plancher de danse. Ce mouvement californien issu du Whisky a Go Go des années 60 a en effet un peu bifurqué vers une version plus osée, érotique. Les corps huilés et les bottes de « cochonne », comme on dit, ont tassé le côté yéyé des bars à gogo initiaux.

Les bars de danseuses

Aujourd’hui, je ne connais pas un gars qui confondrait un endroit où l’écriteau indique « Danseuses » avec un atelier de danse classique. On s’entend que ça ne prend pas un grand plancher de danse pour s’y exprimer! Pourtant, les bars de danseuses ont évolué pas mal depuis un quart de siècle. Dans les années 90, il y a eu les danses contacts qui ont fait jaser. Les clients, pour 10 $, pouvaient toucher les fesses et les seins de la fille qui dansait pour eux. Il faut avouer aussi que depuis les années 80, les femmes ont le droit d’entrer dans les tavernes. Or, cela a ouvert la porte au pendant des bars de danseuses avec les bars de danseurs. Au Québec, le célèbre 281 de Montréal a été un pionnier dans ce secteur. Comment réinventera-t-on ces concepts dans l’avenir? Je ne suis pas sûr de vouloir le savoir… On a tendance à repousser loin les limites de l’acceptable.

Liens :

fr.wikipedia.org

monde.ccdmd.qc.ca

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