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Tortures et supplices : 5 instruments qui vous donneront mal!

Incroyable de constater jusqu’où l’homme peut aller pour soutirer des aveux ou encore pour punir son prochain. En fait, l’être humain est une espèce unique puisqu’elle est la seule, à notre connaissance, capable de faire consciemment souffrir sans autre but. L’histoire est jonchée d’exemples de tortures aussi barbares que cruelles dont je veux faire un petit étalage ci-dessous. Préparez-vous à avoir mal dans votre chair, si ce n’est au sein de vos parties les plus intimes!

La fourche de l’hérétique

Comme son nom l’indique, cet instrument fut utilisé au temps de l’Inquisition, alors que l’Église s’acharnait à trouver les profanes et à les punir. Il s’agit en fait d’une tige métallique composée de deux piques à chaque extrémité et attachée au cou par une sangle en cuir. Si vous aviez le malheur d’être un hérétique, on vous attachait cette petite fourche afin que les pointes du haut donnent directement sous votre menton. Celles du bas étaient, quant à elles, destinées à percer le sternum.

En raison de la position de la fourche, vous deviez constamment garder la tête haute sous peine d’être embroché. Évidemment, si la fatigue vous prenait, vous étiez transpercé! Bien souvent, les suppliciés mourraient de fatigue en raison de la privation de sommeil engendrée par la fourche. Cette dernière ne causait pas de saignements abondants et ne transperçait aucun organe vital malgré sa fâcheuse position.

L’araignée espagnole

Cet instrument était utilisé sur les femmes accusées d’adultère. Semblable à une pince, il était composé d'environ six doigts que l’on chauffait avant de l’apposer sur le sein de la femme. Parfois, lorsqu’on jugeait que le métal brûlant sur la peau n’était pas assez souffrant, le bourreau arrachait carrément la poitrine de la femme avec cet objet!

Avec le temps, l’araignée espagnole fut utilisée d’autres façons. En outre, il arrivait que l’on suspende les suppliciés au plafond en leur empoignant n’importe quelle partie graisseuse du corps, dont les seins, les fesses et le ventre. La chair se déchirait sous le poids des personnes, causant ainsi d’importants saignements impossibles à arrêter.

La manivelle intestinale

Ceux ayant vu le film Braveheart avec Mel Gibson ont probablement une idée de cette torture. En fait, on attachait le supplicié à une table et on procédait à une incision dans son abdomen. Bien entendu, il demeurait conscient et l’anesthésie n’existait pas à cette époque!

Le bourreau enfonçait ensuite ses doigts dans la cavité afin qu’il puisse attraper un bout d’intestin. Une fois cela fait, on séparait l’estomac de l’intestin grêle en attachant ce dernier à un crochet relié à une manivelle. Vous pouvez deviner la suite : le bourreau faisait tourner la manivelle afin que l’intestin soit extirpé centimètre par centimètre du corps de la victime!

On utilisait surtout cet instrument pour obtenir des aveux de la part de criminels (quoique sous la douleur, ceux-ci pouvaient dire n’importe quoi). Les suppliciés mouraient généralement en raison de la douleur extrême provoquée par la manivelle ou encore au bout de leur sang.

Les cisailles crocodile

Utilisées à la fin de l’Europe médiévale, les cisailles crocodiles étaient exactement ce que leur nom laisse croire. Il s’agissait de ciseaux en fer qui, une fois refermés, donnaient l’apparence d’un long tube. Dans ce dernier se trouvaient plusieurs « dents » ou pointes qui étaient chauffées. Une fois les pointes brûlantes, le bourreau refermait les cisailles sur le pénis en érection de la victime! Comme si cela ne suffisait pas, le bourreau tirait ensuite sur l’instrument (et ce qu’il retenait), provoquant inévitablement l’arrachage de lambeaux de chair et une importante hémorragie.

Les cisailles furent surtout utilisées dans les cas de régicides, ce qui signifie qu’elles étaient souvent réservées à ceux qui tentaient (ou parvenaient) à assassiner le roi.

Le supplice du cabestan

Employée par plusieurs pirates, cette torture consistait à attacher la personne au cabestan du navire, soit le treuil vertical placé sur le pont du bateau et servant à remonter l’ancre. Le supplicié était ensuite lynché à coups de tessons de bouteilles par l’équipage, ce qui lui laissait de profondes entailles sur l’ensemble du corps. On terminait l’exercice en posant des insectes sur les plaies. Douleurs et infections s’ensuivaient!

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