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Humour : Les fantômes du Centre Bell

Vous avez tous déjà entendu parler des fantômes du Forum, ces esprits de grands joueurs du passé qui, selon la légende, aidaient la Sainte-Flanelle à triompher en faisant des « wedgee » aux gardiens de buts adverses. Mais saviez-vous que le Centre Bell est aussi hanté? Selon un médium que j'ai engagé via les petites annonces (je n'avais pas le budget de Chantal Lacroix) et qui a joué à Ouija dans les toilettes, il y aurait trois esprits qui hanteraient les entrailles du domicile des Canadiens de Montréal. À défaut de joueurs légendaires qui ont donné leur âme à l'équipe, l'endroit a pu compter sur de valeureux employés qui ont sué sang et eau pour un salaire des milliers de fois inférieur à celui de René Bourque.

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Le fantôme de la section 113

Le soir du 28 octobre 1998, le jeune Justin Sanschagrin, 20 ans, travaillait dans la section 113, accomplissant ce qu'il faisait de mieux : vendre de la bière à des partisans chaudasses. C'était un jeune homme plein d'avenir et le meilleur vendeur de tous. Chaque fois qu'il sortait avec un plateau, il vendait toujours tout. Ce soir-là, l'équipe avait pris congé et fut déclassée par le compte de 9 à 2 face aux Bruins de Boston. 

Après le début de la 3e période, alors que Justin montait les marches de béton les bras plein de bière froide/cold beer, il trébucha sur un hot-dog qu'on avait violemment pitché sur le sol après le 7e but, déboula les marches et se fracassa le crâne, en plus d'avoir renversé toute sa bière. Une mort tragique, surtout que personne ne s'en rendit compte, car tout le monde était occupé à huer Patrice Brisebois.

Depuis ce temps, son esprit hante la section 113 les soirs où le CH se fait planter, essayant tant bien que mal de vendre la bière qu'il n'a jamais vendue.

L'esprit de « la hurleuse »

Le comptoir à souvenirs du deuxième étage du Centre Bell est hanté. Chaque samedi, si on écoute à travers le brouhaha de la foule qui s'y masse, on peut y entendre celle qui se fait appeler « la hurleuse ». Lors d'un match contre les Capitals en février 2000, Nancy Dubé a fait un pari avec son patron : si elle vend tous les t-shirts de Turner Stevenson en stock, elle prend sa place comme superviseur.

Toute la soirée, Nancy s'est époumonée à essayer d'attirer les clients. « T-Shirt! Stevenson! Numéro 23! La prochaine vedette! », qu'elle hurla toute la soirée, sans succès. Elle alla même jusque dans les estrades à essayer de les échanger contre quelque chose qu'elle pourrait revendre plus facilement. Alors que le match fut terminé et que les gens commencèrent à sortir, Nancy prit une grande inspiration et hurla le plus fort et le plus longtemps qu'elle pu : « TURNER STEVENSON! QUI VEUT D'UN TURNER STEVENSON? » Personne ne lui répondit. Elle recommença, cette fois, encore plus fort qu'avant, tellement qu'elle perdit connaissance et s'effondra derrière son comptoir en faisant tomber toutes les piles de t-shirts sur elle. 

Vu le nombre d'articles, Nancy mourut de suffocation sous le poids de son orgueil. Aujourd'hui encore, on l'entend hurler le nom de l'homme aux mains de ciment.

La Zamboni fantôme

Avant le premier match, il y eut un incident funeste impliquant une Zamboni et son propriétaire. Alors qu'on venait tout juste de terminer la glace, les gestionnaires de ce qui s'appelait alors le Centre Molson ont voulu essayer d'innover et ont fait venir un inventeur et son invention : une Zamboni nouveau genre.

Son design était si aérodynamique qu'elle resurfaçait une glace aux dimensions de la LNH deux minutes plus rapidement que n'importe quelle autre Zamboni dans le monde. De plus, son système à l'eau dure faisait en sorte que la glace se formait plus rapidement et offrait une glisse plus facile. Son inventeur, Gilles Gilligan, en était très fier. C'était son bébé, sa raison de vivre. Il avait quitté sa femme mannequin et son travail d'ingénieur en aérospatial pour se concentrer sur sa vision. Lors de son test sur la patinoire des Canadiens, les gens du Centre Molson furent emballés et voulurent acheter le véhicule. C'est ici que l'histoire tourna au vinaigre.  

Gilles voulait louer son invention et non la vendre. Il expliqua qu'il voulait en demeurer le propriétaire, qu'il l'aimait comme sa fille qu'il n'a jamais eue et qu'on ne vend pas des enfants. Une vive négociation s'en est suivie. Les gestionnaires ne voulaient rien savoir d'une location. Excédé, Gilles Gilligan déclara qu'il aimait mieux faire sauter sa machine que de la vendre. Les dirigeants lui parièrent qu'il n'était pas game. Gilles leur prouva qu'il n'état pas un pissou et fit sauter le fruit de sa création grâce à un bouton d'auto-destruction qu'il avait installé au cas où la stuation l'exigerait. Déçus d'avoir perdu leur pari, les membres de l'organisation mirent fin à la rencontre.

De nos jours, certains soirs où il fait chaud et que la glace est mauvaise, si on est attentif et qu'on a bu un peu, on peut apercevoir le fantôme de la Zamboni qui vient faire des burn sur la glace entre les périodes afin de narguer les dirigeants du club en leur montrant ce qu'ils n'auront jamais.

Joyeuse Halloween! 

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