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Yin et le dragon – Les écailles d’or : un réel plaisir pour les yeux

« Yin et le dragon », c’est la nouvelle trilogie du prolifique bédéiste Richard Marazano (« Cuervos », « Le Complexe du chimpanzé »). Pour mettre en image cette série fantastique, qui se déroule dans les années 30 sur fond de guerre sino-japonaise, l’auteur français a collaboré avec un nouveau venu dans le paysage du 9e art européen : le Chinois Xu Yao.

Dans le premier tome, Créatures célestes, paru l’année dernière chez Rue de Sèvres, Xu Yao, malgré son « manque d’expérience » dans la bande dessinée française, nous avait tout de suite charmés avec son dessin doux et authentique. Chaque planche était un réel plaisir pour les yeux.

À ma grande joie, son coup de crayon n’a pas trop changé pour Les écailles d’or, la suite qui doit arriver durant le mois de mai au Canada (l’album sera disponible cette semaine en Europe). Son style est toujours très influencé par le manga, bien que certains détails soient plutôt inspirés par la bande dessinée occidentale. La magnifique couverture est un reflet assez fidèle de ce que nous réservent les cases : le trait est fin, les couleurs sont soyeuses et les expressions des personnages sont légèrement exagérées.

Si dans le premier opus on nous apprenait que Xi Qong, le maitre des dragons, s’apprêtaient à déchainer toute sa rage sur l’humanité, on réalise, dans Les écailles d’or, que le gigantesque dragon noir est sur le point de frapper sa première cible : Shanghai.

C’est dans cette ville, sous occupation japonaise, que Yin, une petite fille, vit avec son grand-père. Ils ont caché dans leur maison le dragon d’or, l’ancien serviteur de Xi Qong. Bien qu’il ne soit pas totalement remis de ses blessures, le dragon d’or entend bien stopper son ancien maitre par tous les moyens.

Comme bien des seconds tomes de trilogies, Les écailles d’or a comme mission de répondre aux nombreuses questions posées par le premier tome. S’il ne répond pas à toutes nos interrogations, il permet en tout cas de mieux connaitre l’histoire du dragon d’or et de Xi Qong et les motivations de l’énigmatique officier japonais.

En même temps, on voit ce dont Xi Qong est capable en termes de force et de puissance. Et ça nous donne la chair de poule… et envie de lire le troisième volume!

Mais Les écailles d’or n’est pas qu'un simple album fantastique. En mélangeant habilement le réel et l’imaginaire, il évoque des thèmes forts comme l’espoir, le courage, la détermination et la cruauté de l’homme, surtout en temps de guerre.

En fait, cette bande dessinée a un volet « émotionnel » plus développé que bien des albums mettant en vedette des créatures mythologiques. Les émotions vécues par les personnages, surtout par Yin, nous semblent sincères. Ce n’est pas juste du remplissage pour faire joli.

Verdict

Superbement mis en scène, Les écailles d’or est sans doute l’un des plus beaux albums du printemps. Ses dessins nous fait presque oublier l’histoire qui, pourtant, est loin d’être bâclée.

Yin et le dragon,  tome 2 – Les écailles d’or

Richard Marazano et Xu Yao 

Rue de Sèvres

64 pages

Cote : 3,75 étoiles sur 5

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