Le REER plus populaire que le CELI… pour l’instant!
La date limite annuelle pour cotiser à un régime enregistré d'épargne-retraite (REER) approche à grands pas (1er mars 2013) et de nombreux Canadiens se demandent s'ils devraient investir seulement dans un REER ou partager leur investissement entre un REER et un compte d'épargne libre d'impôt (CELI). Un récent sondage de BMO Groupe Financier apporte un éclairage additionnel à cet égard.
Ainsi, les deux tiers (67 %) des Canadiens ont un REER et 39 % ont un CELI. Si on leur donnait une certaine somme à investir, 42 % des Canadiens l’investiraient dans un CELI, tandis que 37 % opteraient plutôt pour un REER.
« Qu’ils épargnent pour un voyage, l’achat d’une maison, l’éducation d’un enfant ou leur retraite, il est encourageant de constater que les Canadiens investissent dans leur avenir en cotisant à un CELI ou à un REER. Les deux programmes jouent un rôle important en aidant les Canadiens à épargner et à investir de manière fiscalement efficiente. Ils se complètent l’un l’autre et devraient être utilisés conjointement, c’est pourquoi il est important que les investisseurs comprennent ce qui les distingue » a déclaré Serge Pépin, vice-président, Stratégies de placement, BMO Gestion d’actifs.
Le Groupe Financier BMO souligne que les principaux avantages du CELI sont les suivants :
- L’investisseur ne paie pas d’impôt sur le revenu de placement généré par le compte.
- Les fonds retirés ne sont pas imposés.
- Les types de placements admissibles à un CELI sont nombreux.
- Le gouvernement fédéral a récemment haussé la limite de cotisation annuelle pour un CELI, la faisant passer de 5 000 à 5 500 $.
Quant au REER, il s’agit d’un moyen d’épargne à imposition différée, qui est conçu expressément pour aider les Canadiens à épargner en vue de leur retraite. Toujours d’après le Groupe Financier BMO, ses avantages sont nombreux :
- L’investissement fructifie en franchise d’impôt tant qu’il n’est pas retiré, ce qui signifie que le pécule de retraite peut augmenter plus rapidement que s’il était investi à l’extérieur d’un REER.
- Les cotisations à un REER donnent typiquement droit à une déduction fiscale, ce qui permet de diminuer le revenu imposable annuel et l’impôt à payer.
- Le REER peut contenir plusieurs types de placements.
- Les conjoints peuvent scinder leur revenu pour réduire l’impôt total du couple.
« Idéalement, les Canadiens devraient cotiser à la fois à un CELI et à un REER, parce que les deux offrent des avantages distincts » de conclure M. Pépin.
Et vous, quelles sont vos intentions? REER, CELI ou les deux?
Source : BMO Groupe Financier