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Réseaux sociaux : voyeurisme, exhibitionnisme et dépendance

La solitude est devenue une phobie. Le téléphone intelligent en poche, rien ne serait pire que d'être déconnecté de nos réseaux sociaux favoris. Le besoin de s'exposer à nos proches ou de les consommer flirte avec la dépendance. Prenons le temps d'observer le phénomène.

Situation

Mercredi, 6 h 45. L’alarme du cellulaire de Jean-François lui rappelle qu’il est temps de se lever. Ni une, ni deux, JF agrippe son cellulaire et va sur Facebook. Marie-Ève a mis en ligne les images du shooting photo de sa maternité. Pratiquement nue sur la plage, la mannequin d’un jour expose son bedon ainsi que tous ses attributs physiques dans des poses qui feraient mourir nos grands-pères. « Shit! Ce n’est pas qu’une petite montée de lait ça! » se dit JF, les yeux drôlement éveillés. La journée commence donc pour Jean-François avec la première des 107 consultations spontanées qu’il fera sur son cellulaire.
 
Explication

C’est complètement fou à quel point on s’est enlisé depuis l’avènement Facebook. On bouffe les réseaux sociaux sans être capable de se rassasier. Le terme « ami » n’a jamais été aussi tristement défini que par l’utilisation qu’on en fait maintenant sur le web. De ce fait, deux genres d’internautes galvaudent le cyberespace… Il y a les utilisateurs comme Jean-François, qui consomment leur liste d’amis parfois dans les coins les plus creux des différents profils et les personnes comme Marie-Ève, qui s’exposent sans retenue à leurs contacts Facebook et Twitter. Sans distinction de sexe et d’âge, les voyeurs et les exhibitionnistes n’ont jamais fait aussi bon ménage.

Combien de fois avons-nous vu passer, dans notre fil d’actualité, des photos de recettes franchement douteuses qu’un « ami » partageait fièrement? Le désir d’exposer constamment son quotidien me semble être un comportement questionable. Le besoin plus ou moins conscient de recevoir l’attention se propage parmi les utilisateurs. Mea-culpa, je n’y fais probablement pas exception.
 
 
Solution

Commençons par réaliser si oui ou non vous avez une cyberdépendance… Questionnez-vous sur le malaise ressenti si, du jour au lendemain, on vous retirait votre accès à internet, et ce, tous appareils confondus. Si l’inconfort émerge, vous pouvez considérer que vous avez un trait typique de cyberdépendance. Existe-t-il une solution à la surconsommation des réseaux sociaux? Pour ma part, la problématique se trouve davantage au niveau du contenu que de la fréquence. L’hypersexualisation et l’impertinence brillent de tous leurs feux sur Facebook/Twitter. La clef du succès se situe dans votre œil critique. Être en mesure du juger le contenu que l’on partage et que l’on consomme afin de ne pas se mettre la main dans le tordeur de l’utilisation stérile.

Faites partie de la solution. Mettez votre jugement de l’avant. Partagez du contenu pertinent et constructif. Les réseaux sociaux peuvent certainement être la locomotive de l’intelligence sociale. Le tout dépend simplement de vous.
 
Note à moi-même : Écrire sur l’hypersexualisation lors des prochaines chroniques.

Au plaisir!

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