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Canadien: rapport de l’institut Pinel

Ça passé proche!  Ce qui se dirigeait pour être une victoire facile suivit d’une soirée bien tranquille à boire une crème de menthe devant un feu de foyer s’est encore transformé en quasi-psychodrame national, préambule à de l’insomnie collective et une volonté de changer le nom de la province pour le « Guatemala du Nord », avec une couple de…

Ça passé proche!  Ce qui se dirigeait pour être une victoire facile suivit d’une soirée bien tranquille à boire une crème de menthe devant un feu de foyer s’est encore transformé en quasi-psychodrame national, préambule à de l’insomnie collective et une volonté de changer le nom de la province pour le « Guatemala du Nord », avec une couple de minutes à faire.  Ultimement, Desharnais a permis au peuple de rentrer au travail ce matin sans une gueule de bois épique et un gout pour la violence gratuite.  

Tout de même, tout le monde qui s’intéresse de près ou de loin au CH en ont jasé autour de la machine à café ou peu importe ce qu’y servent à votre job: pourquoi cet hécatombe chronique ?  Pourquoi qu’à chaque fois qu’on se dit que le Canadien a offert une performance solide, y faut qu’il scrappe ça en 4-5 revirements, 2-3 pénalités et 18 000 gestes de paniques ?

J’ai des réponses pour vous.  Ce matin, j’ai enfin reçu l’évaluation psychologique du Canadien de Montréal fait par l’institut Pinel, étude que j’ai commandée pour des raisons scientifiques…et aussi pour avoir une raison de téléphoner à la réceptionniste toutes les semaines.  Le document de vingt-tr…euh de trente-ci…euh de plusieurs pages propose une analyse pour chaque principal problème de l’équipe cette saison.  Alors voici les conclusions du rapport:

Tendance à perdre une avance:  ce phénomène s’explique par une incapacité à se projeter dans l’avenir si cet avenir est une victoire.  L’équipe entre alors dans une phase de questionnement profond, se demandant si c’est bien ça qu’elle veut faire dans la vie, gagner, ou si elle préfère parfaire son putter et se la jouer cool sur le bord du lac Taureau. 

Tendance à vouloir trop en faire:  ce phénomène, aussi appeler la « Subbanite », s’estompe petit à petit à mesure que l’enjeu est moins important.  Lorsqu’il s’agit d’un match de quatre points, la Subbanite déclenche la réaction dite du « Super Mario ».   Le joueur atteint de cette condition  se croit alors encore meilleur que Mario Lemieux et essaie de déjouer les défenseurs, les attaquants, les arbitres, les lignes bleues, Youppi, le vendeur de pop-corn dans la section 110 et sa propre blonde en rentrant à la maison.  À noter tout de même que ce syndrome disparaitra dans un ou deux ans chez les jeunes joueurs talentueux et confus par une année de marde.

Tendance à se sacrer de l’entraineur:  ce problème arrive inévitablement quand tu dis à toute la planète que l’entraineur est un bouche-trou qui ferait mieux de garder sa 2e job comme polisseur de boule de bowling en Saskatchewan, au cas où. 

Tendance à se blesser pour longtemps:  tendance très lourde observée dans la ligue entière, mais qui bizarrement touche beaucoup plus fort la Sainte-Flanelle, selon ses dirigeants.  On explique en partie ce phénomène par l’attente dans les urgences et l’embouteillage des cliniques sans rendez-vous par des patients qui devrait juste aller à la pharmacie se procurer des gravol.  L’institut suggère à l’équipe de se doter d’un médecin de famille.  Pour les blessures d’orgueil du type « Aphasie Scott Gomez », nous sommes impuissants devant un phénomène d’une telle ampleur.

Tendance à se contenter de la coupe Molson: facilement explicable par le fait que c’est la seule récompense accessible aux joueurs du club à la fin de l’année.  Le récipiendaire, choisi selon un système ridiculement efficace côté marketing, et seulement de ce côté, se verra remettre une coupe en aluminium et aura le privilège de faire la couverture du ti calendrier des matchs de l’année prochaine qu’on donnera à l’épicerie, ce qui provoquera chez lui un faut sentiment d’accomplissement et une impression de plénitude alors qu’en réalité, y’a vraiment rien là.

Le rapport conclut que le tricolore souffre « d’une insuffisance d’offensive due en partie à de la rétention trop prolongé de la rondelle sur leur palette, ce qui est typique d’un manque flagrant de jeu d’équipe, ainsi que d’une enflure démesurée du niveau de « jem’enfoutisme »  relié au chandail porté ».  Voilà.  En espérant que le remède à certains de ces maux se trouve dans les trois premières places du prochain repêchage.

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