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« Boule et Bill »: l’adaptation de la mythique bande dessinée

Quand on parle de bandes dessinées belges, « Boule et Bill » est un incontournable. La mythique série a été créée en 1959 par Jean Roba. Plus de 50 ans après sa création, Alexandre Charlot et Franck Magnier, deux habitués du 9e art, s'attaquent à cette franchise dans un film éponyme.

Les meilleurs amis du monde
 
Boule et Bill se déroule dans les années 1970. Ce film raconte les débuts de la relation entre Boule (Charles Crombez) et le Cocker spaniel anglais, Bill (voix de Manu Payet). En fait, les premières minutes du film nous montre la jolie famille rouler en voiture dans les prairies françaises et tomber, comme par hasard, sur un refuge d’animaux.
 
Immédiatement, c’est le coup de foudre entre le petit garçon et ce chien qui est à la recherche d’un nouveau foyer. Bien que la mère, Carine (Marina Foïs), soit d’accord pour que la famille s’agrandisse, le père, Pierre (Franck Dubosc), quant à lui, ne veut rien savoir. Il n’est toutefois pas difficile de le convaincre et il finit par céder. Toutefois, cela ne veut pas dire pour autant qu’il accepte.
 
Peu de temps après avoir adopté leur ami à quatre pattes, la famille apprend qu’elle doit quitter leur belle maison de campagne pour aller s’installer dans la région parisienne, dans une nouvelle tour d’habitation. Le père a, en effet, été muté. C’est également le début des ennuis pour Boule et Bill.


 
Boule + Bill + toute la famille
 
Malgré ce que laisse croire le titre, ce long métrage ne se concentre pas uniquement sur la relation entre le garçon et son ami poilu. L’histoire est plutôt axée sur la famille. La vie conjugale occupe, par exemple, une (trop?) grande place.
 
Par son humour, Boule et Bill s’adresse clairement à des enfants. En fait, la plupart des gags mettent en scène le Cocker qui fait des mauvais coups, tandis que Boule essaie de les réparer tant bien que mal. Les jeunes vont assurément se bidonner, ce qui risque d’être moins le cas des plus vieux, qui les trouveront souvent trop simples.
 
Les scénaristes ont quand même tenté de vouloir plaire aux adultes en insérant des références à des thèmes « plus matures », comme la libération de la femme et Mai 1968. À la base, c’est loin d’être une mauvaise chose. Cependant, je pense qu’ici le niveau est trop haut. Je doute qu’un enfant de 5 ans sache de quoi l’on parle vraiment. Je ne suis pas en train de dénigrer l’intelligence des jeunes cinéphiles, mais je crois qu’on aurait pu facilement aborder d’autres thèmes plus « communs ». D’ailleurs, beaucoup de films d’animation, comme Détestable moi 2, arrivent à faire des blagues qui font rire autant les petits que les grands. Ici, malheureusement, le mélange des styles n’est pas assez homogène. On dirait que le film alterne les séquences pour les enfants et pour les adultes au lieu de mettre des scènes qui vont plaire aux deux catégories d’âge.  
 
N’oublions par Caroline!
 
Les artisans du long métrage n’ont pas non plus oublié l’un des personnages les plus importants de la série : la tortue Caroline. Sara Giraudeau y prête d’ailleurs sa voix. Elle assure un bon doublage, même si, parfois, on a l’impression qu’elle tombe un peu trop dans l’érotisme. Il est tout de même bon de préciser qu’elle a vraiment un petit rôle dans l’intrigue.
 
Charles Crombez est un jeune acteur convaincant. Sans dire qu’il porte le film sur ses épaules, il doué. Les autres membres de la distribution jouent sans reproche. Franck Dubosc peut sembler, pour certains, trop caricatural, mais, personnellement, j’ai adoré sa performance.
 
Sans révolutionner le monde du cinéma, la fin est plaisante et transmet une belle morale familiale. Elle rend également un bel hommage à la bande dessinée.
 
Verdict
 
Puisque les adaptations de Boule et Bill au cinéma se font rares ces temps-ci, ça vaut peut-être la peine d’aller voir ce long métrage d’Alexandre Charlot et de Franck Magnier, surtout si vous êtes un grand fan. Il n’est pas parfait, mais demeure assez respectueux de la franchise. De l’autre côté, le récit s’adresse clairement aux enfants, mais, paradoxalement, plusieurs ne comprendront pas toutes les subtilités du scénario. C’est comme si on ne savait jamais réellement sur quel pied danser. Sans ce problème d’identité, Boule et Bill aurait été un excellent film familial.
 
Cote : 2,5 étoiles sur 5.

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