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Ma semaine au volant d’une Chevrolet Volt : 6 $

Récemment, j’ai eu l’occasion de mettre à l’essai la Volt, de Chevrolet. Vous savez, cette voiture attendue depuis des lunes chez GM, celle qui a jadis promis de révolutionner l’industrie automobile. Oui, oui, je parle bien d’elle.   La Volt, pour ceux qui l’ignoreraient, est une voiture électrique enfichable. Ça signifie qu’elle peut être branchée…

Récemment, j’ai eu l’occasion de mettre à l’essai la Volt, de Chevrolet. Vous savez, cette voiture attendue depuis des lunes chez GM, celle qui a jadis promis de révolutionner l’industrie automobile. Oui, oui, je parle bien d’elle.
 
La Volt, pour ceux qui l’ignoreraient, est une voiture électrique enfichable. Ça signifie qu’elle peut être branchée dans une prise de courant. On parle d’elle comme d’une voiture électrique à autonomie prolongée, car elle est munie d’un moteur à essence de 4 cylindres et 1,4 litre qui vient en renfort à l’unité d’entraînement électrique lorsque cette dernière est à court d’énergie.
 
En gros, ça veut dire que la voiture fonctionne seulement en mode électrique jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’énergie emmagasinée dans les batteries. À ce moment, le moteur à essence démarre automatiquement et nous permet de poursuivre notre route.
 
Autonomie
 
Sur papier, la Volt peut parcourir environ 60 kilomètres en mode électrique seulement. Il faut compter 10 heures pour sa recharge dans une prise de courant de 120 volts. Le nombre d’heures tombe à quatre avec une prise de 240 volts.
 
Je dois vous avouer que j’avais très hâte de la mettre à l’essai. Des voitures, j’ai l’occasion d’en conduire une et une autre, mais les moments sont rares où un essai se différencie vraiment d’un autre. Ça promettait de l’être au volant de la Volt.
 
Ma semaine
 
Le verdict? C’est un succès. Pour vous donner une idée très claire de mon expérience, je vais vous la résumer très simplement, c’est-à-dire en énumérant et en détaillant mes sorties de la semaine.
 
–       Lundi : Je récupère la voiture chez GM. L’indicateur m’indique que j’ai une autonomie de 25 kilomètres. Je dois parcourir 40 kilomètres pour me rendre chez moi. Finalement, je réussis à extirper 30 kilomètres à la batterie, ce qui fait que je ne parcours que 10 kilomètres avec l’aide du moteur à essence. Une fois à la maison, je branche la voiture.
 
–       Mardi : rendez-vous pour un dîner d’affaires; 54 kilomètres aller-retour. J’ai franchi 42 kilomètres à l’aide des batteries, 12 à l’aide du moteur à essence. Rendu à la maison, je branche la Volt.
 
–       Le soir, un petit tour au super marché. La voiture m’indique que je peux rouler 12 kilomètres à l’aide du pouvoir électrique. Ça tombe bien, le super marché est à 4 kilomètres de chez moi. En conséquence, pas une goutte d’essence utilisée.
 
–       Le mercredi, un aller-retour à la station de métro : 60 kilomètres. Les 45 premiers ont été accumulés grâce au pouvoir électrique pendant que le moteur à essence m’a permis de rallier le reste de la distance, soit 15 kilomètres. Et je rebranche la Volt.
 
–       Quelques heures plus tard, je dois me rendre à un souper. Distance à parcourir : 24 kilomètres. 14 à 10 en faveur du mode électrique.
 
–       Le jeudi, le vendredi et le samedi, de petites sorties, toutes effectuées à l’aide du moteur électrique. Total : 45 kilomètres.
 
–       Le dimanche : le repos du guerrier 
 
–       Le lundi suivant, c’est le retour de la voiture chez GM. J’ai environ 50 kilomètres à parcourir, petit détour inclus. 10 d’entre eux à l’aide du moteur à essence.
 
En tout, lors de ma semaine d’essai, j’ai parcouru 285 kilomètres. Du nombre, seulement 57 l’ont été à l’aide du moteur à essence. J’ai mis un gros 4.8 litres d’essence dans la Volt. 4,8 litres pour 285 kilomètres, savez-vous que ça donne une moyenne de consommation pas mal impressionnante, soit 1,68 litre aux 100 kilomètres.
 
Là, ça commence à être intéressant.
 
À qui s’adresse-t-elle?
 
Bien sûr, la Volt n’est pas pour tout le monde. Quelqu’un qui parcourt 200 kilomètres par jour n’y trouvera pas son compte. Il réduira certes sa consommation d’essence, mais pas suffisamment pour rentabiliser son achat. Car, il faut le rappeler, la Volt, pour l’instant, n’est pas donnée. Le modèle que nous avions à l’essai affichait une facture de plus de 45 000 $. Le prix de base de la Volt est de 41 545 $
 
Il faut noter cependant qu’un programme gouvernemental offre un crédit d’impôt qui ramène à 33 776 $ l’achat de cette voiture.  
 
Cependant, pour une personne qui demeure près de son lieu de travail, les avantages sont évidents. En fait, il est possible, en calculant bien ses déplacements, de rouler constamment en mode électrique.
 
Coût d’une recharge : 86 cents.
 
Conclusion
 
La Volt, ce n’est qu’un premier pas. Ne trouvez-vous pas que l’avenir, il est là? 

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