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Le contre-jour 5 heures du mat., Grande Bergeronne, fin septembre 2009. Matin inoubliable. Un fleuve calme comme une piste de danse un lundi matin. Le soleil se lève sur la côte sud de l’estuaire. Nous plions bagage et compactons le tout dans les compartiments étanches avec la vaisselle pas lavée de la veille. Comme des…
Le contre-jour
5 heures du mat., Grande Bergeronne, fin septembre 2009. Matin inoubliable. Un fleuve calme comme une piste de danse un lundi matin.
Le soleil se lève sur la côte sud de l’estuaire. Nous plions bagage et compactons le tout dans les compartiments étanches avec la vaisselle pas lavée de la veille. Comme des vrais gars. Probablement parce que nous avons hâte de naviguer à nouveau avec les rorquals communs.
Je me retourne et vois Pascal et Dom, les pieds dans l’eau avec les esquifs. Un contre-jour comme je les aime.
Merde, mon appareil reflex est avec la vaisselle. Je demande à Dominic, mon copain guide, de me passer son petit Canon compact.
D’instinct, je sous-expose d’une valeur (- un stop), les noirs plongent et les détails dans les hautes lumières matinales apparaissent.
Bonne photo…
Source photo : René Marquis/expédition Grande Bergeronne
