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Dur, dur de travailler comme développeur…

Toute personne aimant les jeux vidéo a déjà rêvé d’exercer dans cette industrie. En fait, je ne connais pas beaucoup de joueurs qui n’ont pas rêvé de concevoir leur propre jeu. Quête de gloire ou assouvissement d’une grande passion, quelle qu’en soit la raison, l’attrait pour le métier de développeur est bien présent lorsqu’on est…

Toute personne aimant les jeux vidéo a déjà rêvé d’exercer dans cette industrie. En fait, je ne connais pas beaucoup de joueurs qui n’ont pas rêvé de concevoir leur propre jeu. Quête de gloire ou assouvissement d’une grande passion, quelle qu’en soit la raison, l’attrait pour le métier de développeur est bien présent lorsqu’on est amateur de jeux vidéo. Pourtant, ce travail n’est peut-être pas aussi rose que certains le croient.

Ainsi, à la suite du lancement de L.A. Noire, des allégations au sujet des conditions de travail au studio Team Bondi ont commencé à faire surface sur la Toile. Semaines de plus de 100 heures, journées de plus de 12 heures, pressions sur les employés pour travailler des heures supplémentaires ainsi que les fins de semaine, périodes de crise prolongées… les plaintes au sujet des conditions de travail chez Team Bondi ont soulevé de nombreuses questions et ont entaché, du moins temporairement, la réputation du studio. L’International Game Developers Association (IGDA) s’est d’ailleurs penchée sur ce dossier et les résultats de son enquête seront intéressants à lire afin de voir si des employés ont effectivement été surutilisés.

Cette semaine, c’est la compagnie Gameloft qui s’est vue accusée par un ancien dirigeant de son studio situé en Nouvelle-Zélande. Ainsi, Glenn Watson a déclaré qu’il lui arrivait de travailler de 100 à 120 heures par semaine. Parfois, ses journées commençaient à 9 h 30 et se terminaient le lendemain matin… à 2 h 30! Watson a aussi affirmé qu’il a travaillé 14 heures par jour durant un mois, incluant les fins de semaine, et que Gameloft imposait souvent de faux deadlines afin d’accentuer la pression sur ses employés.

Bien sûr, il s’agit ici de deux cas extrêmes basés sur des allégations. Cependant, ils corroborent certains cas que j’ai moi-même vus. J’ai rencontré plusieurs développeurs au cours des dix dernières années, des gars passionnés et inspirés par leur métier. Cependant, j’ai aussi vu les périodes de fin de projet, des périodes où les gars avaient l’air de vrais zombies et où, parfois, ils étaient au bureau depuis plus de 15 heures afin de peaufiner les derniers détails d’un jeu, tout cela dans le but de respecter l’échéancier établi par leurs patrons. Des gars qui, une fois le projet terminé, étaient heureux et festoyaient comme pas un, mais qui étaient aussi éreintés par des semaines intenses et très chargées de travail.

Oui, à certains moments et dans certaines compagnies, c’est dur, dur de travailler comme développeur…

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