La reconstitution pour les nuls : 2e partie

Les derniers jours ont vu le beau temps faire fondre le peu de neige que l’hiver nous a laissé. La température a monté et l’odeur du printemps commence à percer. Une certaine ivresse mêlée à de l’excitation fait surface en moi; la saison de reconstitution va bientôt commencer pour moi et mes frères d’armes. Pour…

Les derniers jours ont vu le beau temps faire fondre le peu de neige que l’hiver nous a laissé. La température a monté et l’odeur du printemps commence à percer. Une certaine ivresse mêlée à de l’excitation fait surface en moi; la saison de reconstitution va bientôt commencer pour moi et mes frères d’armes.

Pour les vétérans de plusieurs saisons, c’est la routine et la préparation du matériel pour la prochaine « campagne ». Cependant, l’hiver et le printemps sont des moments de stress pour ceux qui ont fait une demande afin de se joindre à un groupe de reconstitution. Évidemment, chaque groupe a ses propres règles de recrutement et tout ne se passe pas de la même façon d’une organisation à l’autre. Toutefois, chaque individu doit se soumettre à un processus de sélection afin de devenir un membre en règle.

Pour commencer, le gars va choisir un groupe auquel il voudrait se joindre en fonction de la période historique sur laquelle il « trippe » le plus, la réputation des groupes, la dynamique du groupe, etc. Généralement, le site Internet du groupe sera révélateur sur ces points. Ensuite, on contacte un responsable et une date de rencontre est alors fixée. Il s’agit de passer la recrue potentielle en entrevue. De fait, il ne faut pas embaucher n’importe qui; généralement, l’entrevue évite d’accepter des gens qui ne cadrent pas avec la philosophie du groupe, qui manquent de motivation, dont l’environnement familial se prête mal à l’activité, etc.
 
Une fois le candidat accepté, il est d’usage de lui attribuer un parrain pour le conseiller dans ses achats d’équipements (uniformes pour les groupes militaires ou habits pour les groupes civils, littérature conseillée sur le sujet, répliques d’armes, etc.). Dans un prochain article, je vous décrirai par quelles prouesses les nouveaux peuvent passer pour s’équiper « d’époque ». Parfois, il faut être bright ou bien à l’affût d’une bonne affaire pour ne pas trop dépenser.

Voici un lien tiré du site des Canonniers-bombardiers de Québec contenant quelques adresses de sites québécois, canadiens ou américains, qui pourraient être pertinents pour un gars intéressé :
http://www.ccbq.net/Liens.php?lien=1