Quand on a une petite famille, il est souvent de mise de s’acheter une mini-fourgonnette. Mais les mini-fourgonnettes ne sont plus si mini que ça et il est souvent désagréable de les conduire en ville en plus d’une consommation d’essence démesurée. Chevrolet tente donc de nous séduire avec l’Orlando 2012, un véhicule mi-multisegment, mi-véhicule polyvalent (dixit GM) qui offre sept places et un agrément de conduite améliorée, du moins face aux grosses fourgonnettes. L’Orlando s’attaque à la Kia Rondo mais surtout à la reine Mazda 5 qui fait la loi dans cette catégorie. Il faut aussi prévoir la Ford C-MAX que Ford nous promet depuis longtemps et qui devrait arriver fin 2012 ou début 2013.
Pas de surprise à l’intérieur alors que le tableau de bord ressemble aux créations récentes de GM, notamment la Cruze. La nacelle des cadrans est un peu moins réussie car les chiffres sont petits et l’éclairage de nuit déficient. Des sièges un peu durs avec peu de support latéral à l’avant et pas du tout à l’arrière. Il y a plusieurs espaces de rangement dans l’Orlando notamment sous les commandes de la radio. Baisser toutes les banquettes à l’arrière et vous vous retrouverez avec un vaste espace de chargement et un plancher parfaitement plat.
Sous le capot, le moteur Ecotec quatre cylindres de 2,4 litres ronronne. Avec la boîte automatique à six rapports, les départs sont vifs mais les reprises sont plutôt lentes. Imaginez avec sept personnes à bord. Les freins sont à disques aux quatre roues avec ABS, la direction à assistance électrique et la suspension à poutre de torsion à l’arrière pour des réactions un peu sèches sur mauvais revêtement.
En bref, ce n’est pas un mauvais véhicule mais GM devra porter attention à la qualité des matériaux et de l’assemblage qui m’ont semblé un peu en retrait. Et profitez-en, c’est une exclusivité canadienne alors allez narguez les Américains!
L’intégral de cette essai se trouve ici : http://autoopinion.blogspot.ca/2012/06/essai-routier-chevrolet-orlando-2012.html
