L'étau se resserre. Alex apprends vite

 
     Le journal d'un récit fictif
(Une histoire tirée de l'imaginaire de Bruno Laliberté)
brunolaliberte.com
 
 
 
 
La vendetta de l'élite au clair de lune (4e partie)
 
 
 
 
            … à leur sortie de la salle, les deux partenaires avec un regard complice se dirigent chacun de leur côté sur les paroles de l'inspecteur Binette :
 
« Tu sais ce que t'as à faire. Moi je m'occupe des points délicats avec le capitaine. À d'main! »
 
Très tôt le lendemain, les deux comparses voyagent en auto vers leur première destination, en buvant du café et en comparant leurs notes. Ils arrivent à une très grande maison de belle apparence, mais encadrée par une haute clôture en mailles métalliques d'un gris terne. Dans l'entrée de cour une voiture recouverte d'une toile protectrice; on ne peut y voir que les gantes chromées et les pneus surbaissés, à ses côtés un VUS noir avec une calandre ajoutée à l'avant de celui-ci. Sur le capot du VUS, l'inspecteur remarque une très légère déformation environ la grosseur d'une pastèque. Il note le tout dans son calepin rouge. À la guérite, les policiers sont accueillis par les deux gardes du corps rencontrés lors de la première entrevue. Cette fois, ils sont accompagnés de dobermans affichant un large sourire menaçant. Georges et Alex exhibent leur plaque, aussi tôt un des hommes, d'un mouvement de bras ordonne l'ouverture de la barrière.
 
 
            L'inspecteur, en poussant son imperméable vers l'arrière laisse paraître son revolver de service et avec un regard déterminé qui en dit long sur ses intentions ordonne :
 
« Vous retenez vos bêtes, compris! »
 
Le quatuor rejoint la porte avant, les chiens bien en retrait, au  même moment celle-ci s'ouvre et Pietro tenant une coupe de champagne contenant du mimosa, les invite à entrer. La maison grouille de monde et d'activité, les regards se posent sur les policiers Georges demeure stoïque, Alex semble plus anxieux et même un peu bouleversé par cette attention agressante. Pietro pousse une massive porte en bois foncé et annonce :
« Nous serons plus à l'aise dans mon « office ». Quelque chose à boire; mimosa, café… »
 
« Deux cafés f'ront l'affaire! » S'exclama Alex, tout en confiance, malgré un léger tremblement de sa main gauche.
 
Pietro, d'un claquement de doigts exige les cafés et à la suite Georges rétorque :
 
« Parfait, parfait passons au travail »
 
La porte se referme sur les trois hommes tandis que le garde du corps se poste à droite de celle-ci, son chien à ses côtés. Une heure et demie plus tard, c'était fini, on remarque un changement d'attitude de Pietro, moins arrogant, un brin anxieux et fatigué. La sortie du refuge est aussi protocolaire que l'entrée. Dans l'auto les confrères sourient et se félicitent, ensemble ils disent :
 
« L'affaire de l'acci… » Éclat de rire puis Georges d'un geste de la main cède la parole à Alex : « Comme je disais l'affaire de l'accident mortel impliquant un membre de la gang me semble bien suspect! »
 
« c'est bien, alors fouillons dans son passé, famille, ami et tout tralala… on oublie que la pleine lune est dans trois jours.
 
La veille de la pleine lune Georges fait irruption au bureau temporaire d'Alex, niché dans un coin exigu du poste. Il a des jujubes en offrande et un large sourire de satisfaction tatoué au visage. En ingurgitant deux jujubes, triomphalement il annonce :
 
«Vendetta par une élite inattendue voilà la solution à ces crimes.»
 
«Mais qui inspecteur dit Alex?»
 
«Le lien vient du monde…
 
 
 
 
À SUIVRE

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