Entrevue avec Genius Fouliam, les grands gagnants du Festival Dédé Fortin
C'est le groupe Genius Fouliam qui a été couronné meilleur groupe pour la 3e édition du Festival Dédé Fortin. Entrevue avec des artistes talentueux voués à une belle carrière.
Une prestation remarquée
Leur passage sur scène n’est pas passé inaperçu autant en demi-finale qu’en finale. Ils ont littéralement enflammé la salle du chapiteau de la rue Saint-Cyrille. Il faut dire que les musiciens avaient plus d’un tour dans leur sac pour émerveiller le public et les juges.
Leur style mélange admirablement le rock, le métal et même le classique. Au final, leurs compositions ressemblent beaucoup au style psychédélique. Leurs mélodies riches et accrocheuses restent dans la tête longtemps après qu’on les a entendues.
L’un des facteurs qui a fait pencher la balance en leur faveur est leur prestance sur scène. Très charismatiques et théâtraux, on les remarque dès leur entrée, et ce, avant même qu’ils aient commencé à jouer une seule note. Ils ont une personnalité bien à eux, ce qui n’est pas donné à tous les jeunes groupes.
Chacun des quatre membres (Jeffrey Plamondon aux textes et au chant, Samuel Corneau Deland à la guitare, Jean-Michel Leblanc à la basse, et Gregory Fitzgerald à la batterie) est costumé d’une manière originale, sans pour autant que ce soit trop cliché. Le look de Jeffrey Plamondon rappelle, par exemple, le film Orange mécanique.
Eux-mêmes nous ont avoué que ce qui les a différenciés des autres, et qui leur a permis de remporter le grand prix, est leur originalité et leur énergie. Car il faut quand même dire qu’au-delà de tous ces accessoires, le groupe est très fort musicalement. Les textes sont recherchés et s’accordent bien avec les mélodies. Les musiciens sont également très talentueux et ont une belle chimie.
Ressortir la folie
Le thème de la folie semble être un sujet cher à la formation. C’est d’ailleurs leur principale source d’inspiration. Même si leur habillement peut rappeler le cirque pour certains, ils espèrent sortir du cliché et montrer d’autres facettes de la folie.
En ce qui concerne leurs influences, ils sont allé piger du côté de chanteurs francophones comme Jacques Brel et Jean Leloup.
Dans leurs chansons, ils désirent faire réfléchir le public, les forcer à se remettre en question et même extérioriser leur folie. À voir la réaction des festivaliers lors de leurs prestations, on peut dire qu’ils sont dans la bonne voie.
L’importance de Facebook
Comme de plus en plus de groupes émergents, Genius Fouliam a utilisé les réseaux sociaux, et spécialement Facebook, pour se faire connaître et annoncer leurs prochains spectacles. Il s’agit d’une méthode efficace et peu coûteuse pour donner beaucoup d’informations aux gens en peu de temps, nous assure Jeffrey Plamondon.
Par ailleurs, c’est grâce aux réseaux sociaux qu’ils ont appris l’existence du Festival Dédé Fortin. Paradoxalement, c’est le festival qui les a approchés.
Ils ont déjà une petite idée de ce qu’ils souhaitent faire des 3500 $ en prix qu’ils ont gagnés : réaliser un album et produire un vidéoclip. S’ils sont aussi époustouflants que sur scène, leur vidéoclip risque d’être incroyable.
Si vous voulez entendre et voir ce groupe hors du commun, il sera en spectacle le 5 juillet prochain à Sainte-Julie. En attendant la parution de leur premier album, vous pouvez vous procurer leur mini-album. Pour plus de renseignements, consultez leur page Facebook.
Les frais de voyage et d’hébergement ont été payés par le Festival Dédé Fortin.
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