Le journal d’un récit fictif (Une histoire tirée de l’imaginaire de Bruno Laliberté) brunolaliberte.com
Le vol étrange des bijoux de la Duchesse de Robertaille. 2e partie
C’est en ingurgitant trois jujubes que l’inspecteur Binette écoutait et notait, dans son calepin noir, tous les détails de l’évènement insolite que lui racontait sa contrepartie française. Il a dit, à la fin du monologue : « Mais comment je peux aider? » « Au Québec je n’ai aucune juridiction; or donc les malfrats pourraient s’en tirer et les joyaux de la Duchesse seraient perdus à jamais. Dans le monde spécial de la diplomatie ce serait mal vu et très embarrassant, alors je dois m’associer à un policier local pour poursuivre l’enquête, nommément vous Inspecteur Binette, a répondu l’inspecteur Martinbeau. « Y parle comme un grand livre, hein capitaine dit Georges un regard taquin dans les yeux. Ma première enquête internationale et pourquoi pas! On doit commencer tu de suite si on ne veut pas que la piste refrédisse. »
Les deux hommes se sont serré la main et ont quitté le bureau sans plus se préoccuper du capitaine qui les regardait d’un air ébahi. Les deux inspecteurs se retrouvent à aéroport de Montréal pour interviewer les membres de l’équipage et de ratisser tout le terminal avec des policiers en uniformes. Lors d’une des entrevues l’inspecteur Binette a noté, dans son calepin rouge qu’aux sièges réservés aux deux suspects qu’il y avait deux filles presque du même âge et que celles-ci avaient que leurs bagages à main. Ils ont quitté l’avion rapidement. L’inspecteur Binette a aussi appris que le vol a eu une escale à St-John, Terre-Neuve.
Un des policiers interrompt l’inspecteur, pendant une entrevue, en lui faisant part d’une découverte inusitée. Les deux inspecteurs s’excusent et suivent le policier pour découvrir qu’à l’extérieur du terminal on avait pu suivre une série de sous noire jusqu’à une poubelle dans le stationnement à étage. Dans la poubelle en question un nouveau message en découpure de journaux s’y trouvait et se lisait comme suit : « Nous ne faisons que jouer avec vous pour l’instant les bijoux sont dans un monde virtuel. Trouver le chemin d’un grand scientifique français et d’un poète québécois dans la ville d’un lord militaire anglais. Le prochain indice se trouve dans un arbre plein de clous. C’est un jeu d’enfant. » « Non, mais merde, c’est quoi ces entourloupettes, s’écrie, frustré l’inspecteur Martinbeau. » « Y vont voir de quel bois j’me chauffe a répondu l’inspecteur Binette en notant le tout dans son calepin noir et en donnant des consignes aux policiers qui, maintenant l’entourait. Il a terminé en disant à Martinbeau : Nous on prend un café et on discute… des jujubes peut-être… À suivre