Au Québec, il ne reste que peu de sujets tabous. Depuis les années 60, les Québécois ont brisé pratiquement tous les tabous : religion, politique, sexualité, santé mentale, etc. Il en reste toutefois quelques-uns qui persistent. Parmi ces sujets qu’on n’ose pas aborder ouvertement : l’endettement.
En plus de 30 ans de métier (je suis syndic de faillite), j’ai rencontré un grand nombre de personnes endettées. Bien que chaque client ait une histoire unique, tous ont en commun de vouloir conserver l’anonymat. C’est pourquoi la confidentialité et la discrétion sont si importantes.
Cacher ses dettes
Plusieurs clients sont aux prises avec de lourds problèmes financiers et évitent d’en parler avec leurs proches, incluant souvent leur conjoint(e). Mais qu’est-ce qui amène quelqu’un à cacher ses dettes à ceux en qui il a confiance? Bien entendu, c’est la peur d’être jugé et des conflits.
Encore aujourd’hui, être en difficulté financière n’est pas quelque chose de facile à avouer. Pourtant, si on apprenait à communiquer notre détresse, on pourrait retirer un poids de sur ses épaules et enfin se concentrer à résoudre le problème, plutôt qu’à le nier.
Une situation inquiétante
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Pour prévenir les problèmes de santé, on se prête à des tests de dépistage qui permettent de se soigner avant qu’il ne soit trop tard. Mais qu’en est-il pour l’endettement? C’est bien rare que les problèmes financiers apparaissent sans signes précurseurs. Il est prudent de faire un bilan sur sa santé financière à intervalles réguliers. Cette
évaluation comprend généralement de revoir son budget et son taux d’endettement.
Et si on sent que nos finances personnelles nous échappent, il est important de consulter un syndic de faillite. Le syndic se spécialise en réorganisation financière et est votre allié pour rétablir votre situation. Si vous
agissez tôt, plusieurs options se présenteront à vous.