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Dépression : L’activité physique plus efficace que les antidépresseurs?

Avec ce début de temps froid et monotone vient le temps des dépressions saisonnières. Les prescriptions d’antidépresseurs étant en perpétuelle hausse, les autorités médicales cherchent de nouvelles approches afin de contrer ce fléau. Plusieurs études démontrent que l’activité physique serait aussi, sinon plus, efficace comme traitement que les médicaments.

On se demande pourquoi le système de santé québécois coûte cher : la vente d’antidépresseurs a atteint 420 millions de dollars au Québec en 2011. En effet, les données de 2011 montrent que nous sommes accros aux antidépresseurs avec 14,2 millions d’ordonnances. Si on pense que nous ne sommes que 7 millions, cela fait en moyenne 2 ordonnances de ces médicaments par Québécois.

D’après plusieurs chercheurs dans le domaine, nous devons développer des stratégies de prévention au plus vite pour contrôler l’épidémie. Depuis peu, les chercheurs ont peut-être trouvé une piste prometteuse : l’activité physique.

En effet, plusieurs études récentes montrent l’efficacité de l’activité physique régulière sur les symptômes de la dépression. Des chercheurs de l’Université de Toronto ont analysé une étude réalisée sur 26 ans et concluent que l’exercice modéré, comme marcher ou jardiner pendant 20 à 30 minutes par jour, pourrait prévenir la maladie chez tous les groupes d’âge. Une autre étude de 10 mois menée en Caroline du Nord montre que non seulement l’activité physique est aussi efficace que les médicaments, mais également qu'elle diminue davantage les risques de récidives.

À quoi attribue-t-on cette efficacité? Certains pensent qu’on la doit à la sécrétion d’endorphines lors de l’activité physique. Ces opioïdes produits par les glandes hypophyse et hypothalamus créent une sensation de bien-être et diminuent les symptômes d’anxiété et de dépression. Toutefois, d’après le Dr Jack Raglin, une sommité dans le domaine, les effets bénéfiques de l’activité physique sont présents même lors d’une intensité trop faible pour stimuler une production d’endorphines.

D’après le Dr Raglin, l’important ne serait pas l’intensité ni la durée, mais le fait de se concentrer sur l’endroit et l’activité en soi. En plus de l’effet calmant des exercices aérobiques, il y a un aspect social et divertissant dont on doit tenir compte aussi. On note également un effet euphorisant dans la pratique régulière d’exercices, qui altérerait l’état de conscience.

En résumé, l’important, si on veut bénéficier de ses effets, c’est d’être régulier et d’apprécier l’activité qu’on fait!

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2012/06/20120613-051503.html

– Relaxnews, « Faire du sport pour éviter la dépression », La Presse, 30 octobre 2013.

– PC Dinas, Y Koutedakis, AD Flouris, « Effects of exercise and physical activity on depression », Ir J Med Sci, 2011, 180 :319-325.

http://sante.canoe.ca/channel_section_details.asp?text_id=2129&channel_id=44&relation_id=8524

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