JO de Sotchi: Il est peut-être déjà trop tard pour Équipe Canada
Mercredi, le Canada est difficilement venu à bout des Lettons par la marque de 2-1 à l’occasion de son match de quart de finale. Dans le carré d’as, les hommes de Mike Babcock se frotteront à leurs voisins du sud, les États-Unis.
Bien que le Canada n'ait pas perdu un seul match depuis le début du tournoi olympique, on doit dire que trois des quatre matchs qu’il a disputés n’ont pas été plus convaincants qu’il le fallait. Pour le moment, l’équipe n’a rien fait pour mettre ses partisans en confiance et leur montrer qu’elle avait vraiment des chances de remporter la médaille d’or, malgré leur statut de favori à l’amorce.
Ce qui inquiète le plus du côté Canadien, c’est que l’attaque est toujours en panne sèche. Selon toute logique, les Lettons auraient dû être une proie facile. Il aurait fallu s’attendre à ce que les représentants de l’unifolié marquent jusqu’à quatre ou cinq buts de plus que ce qu’ils ont fait mercredi.
Personnellement, je voyais le match Canada-Lettonie comme une autre chance pour Mike Babcock de trouver une formule gagnante à l’attaque en remaniant ses trios. Toutefois, il n’a pas su trouver les combinaisons offensives qui auraient permis à son équipe de générer davantage d’attaque, à un tel point que c’est encore un défenseur qui a inscrit le but gagnant…
Est-il trop tard pour le Canada?
Je m’explique. Pour la première fois du tournoi, l’équipe de Mike Babcock affrontera une attaque redoutable, les États-Unis ayant marqué 20 buts en quatre parties jusqu’à maintenant! Jusqu’à maintenant, la défensive canadienne a fait le travail et Carey Price a été irréprochable ou presque depuis son entrée en scène. La question est maintenant de savoir s’ils tiendront le coup face à ce qui est, dans les faits, la meilleure attaque du tournoi actuellement, celle des Américains.
Carey Price et ses défenseurs sont mieux d’êtres bien préparés à l’aube de ce duel, car avec le manque d’opportunisme de leur attaque, le match se jouera à bas pointage.
Le Canada a beau avoir la meilleure formation de la compétition sur papier, je ne crois pas qu’ils méritent d’amorcer ce duel avec le gros bout du bâton.
Ainsi, Mike Babcock n’a plus le temps de penser à remanier ses trios une nouvelle fois et voir ce qui se passera avec ceux-ci, car les matchs « préliminaires » – et je me permets d’inclure le duel face à la Lettonie dans cette catégorie – sont terminés.
Ma prédiction : Une victoire des États-Unis par la marque de 3 à 2.
Ça me fait mal au cœur de devoir trancher en faveur des Américains, mais ils arrivent avec un bien meilleur momentum à ce match de demi-finale. De plus, tous les aspects de leur jeu sont à leur apogée. J’ai glissé un mot sur l’efficacité offensive de cette équipe, mais ça ne s’arrête pas là. Quick et Miller ont été impressionnants, n’allouant que 6 buts au total. Le même qualificatif s’applique chez les sept défenseurs qui n’ont alloué aucune brèche ou presque à leurs adversaires.