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L’homme, esclave de sa testostérone

Je soupçonne que la création de la défaite « hormones » ait été conçue spécialement pour excuser divers comportements féminins. Sans quoi, certaines femmes pourraient passer pour « borderline » beaucoup plus souvent qu’à leur tour.

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Chuuuuuut!

Que ça reste entre nous… ma blonde est plaignarde! Elle a soit trop chaud, soit trop froid. Elle a toujours mal quelque part, est fatiguée ou a des brûlements d’estomac. Elle arrive à conjuguer rire, hystérie et pleurs en cinq minutes et apparemment, rien de tout ça ne serait sa faute?

« Ben oui mais chéri, c’est normal, je suis enceinte. Ce sont les hormones! »

Pffff… facile. Moi aussi quand j’en vire une avec les gars, j’ai sensiblement les mêmes symptômes le lendemain et il n’y a personne pour me dire :

« Ben non pauvre chaton, repose-toi! Ton corps travaille fort en ce moment. Il te prend toutes tes énergies. »

Des exemples? En v’là!

Quand ma blonde pleure au dévoilement de la nouvelle pièce d’un parfait inconnu en écoutant Canal vie, c’est hormonal. Mais un gars qui a les yeux mouillés quand Mickey meurt dans Rocky 3, ce n’est pas un vrai mâle!

Quand ma blonde s’effondre parce qu’elle ne comprend pas comment fonctionnent les impôts, c’est hormonal. Quand un gars hurle devant ses bancs d’auto pleins de traces de bottes d’hiver d’enfants, c’est exagéré.

Quand ma blonde prend un peu de poids, c’est assurément parce qu’elle est enflée à cause de son cycle. Quand je me gâte et mange un trio vingt croquettes, je dois subir la pression du regard qui juge, même si je m’efforce de clamer haut et fort que ce minime embonpoint que je porte n’est que le résultat d’une inévitable grossesse sympathique.

Encore une fois, tout le monde rit. C’est normal, puisque les seules hormones mâles dont on parle s’appellent « couilles » et « testostérone », rarement vus aux côtés de « hypersensibilité » et « irritabilité ».

Courage les gars!

Une étude récente tente de faire la lumière sur le syndrome du mâle irritable qui s’apparenterait au fameux SPM des filles. Nous aussi, on aura notre méthode pour couper ça court quand nos conjointes vont nous demander « qu’est-ce qui ne va pas? ». Et croyez-moi, je me servirai de cette nouvelle expression chaque fois que ça ne me tentera pas de défaire l’épicerie, de nettoyer la piscine ou de passer la tondeuse. 

*Je vous rassure… je ne compte pas utiliser cette technique à outrance. Simplement en cas de force majeure… entre deux grippes d’homme. L’efficace, la vraie! 

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