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CH : Andrei Markov doit avoir plus confiance en son lancer

Les séries éliminatoires arriveront incessamment dans notre quotidien et celui de l’équipe des Canadiens de Montréal. Veut-on connaître un printemps de rêve ou de déception comme en 2012-2013? Vaut mieux prévenir que guérir…

À LIRE AUSSI : Thomas Vanek : Bilan après 12 matchs

Même si les statistiques prouvent le contraire, les Canadiens de Montréal devront exceller sur les unités spéciales s’ils veulent espérer se rendre le plus loin possible lors des séries d’après-saison. Si je vous dis que les chiffres ne vont pas dans ce sens, c’est que les Blackhawks de Chicago, récipiendaires de la coupe Stanley pour la saison 2012-2013, ont réussi à mettre la main sur le prestigieux trophée avec une efficacité de seulement 11,4 % avec l’avantage d’un homme lors du tournoi printanier. L’année précédente, les Kings de Los Angeles avaient aussi réalisé l’exploit, mais avec une efficacité de seulement 12,8 % en avantage numérique.

Cependant, le Tricolore ne peut pas se permettre de tels chiffres, étant donné qu’à cinq contre cinq, cette équipe éprouve énormément de difficulté, comme en témoigne sa moyenne de 1,51 but/match dans cette situation depuis le début de la campagne.

La saison 2013-2014 a très bien commencé pour le CH, du moins au chapitre de l’avantage numérique. Dès les premiers matchs, les hommes de Michel Therrien ont prouvé qu’ils étaient en mesure d’être très prolifiques à ce chapitre. Au fil des semaines, cette statistique n’est pas allée en s’améliorant, ce qui fait qu’aujourd’hui, l’efficacité des Canadiens avec l’avantage d’un homme est de 18,2 % (16e rang LNH). Selon moi, il faudra trouver un moyen de marquer davantage de buts à ce chapitre d’ici la fin du calendrier régulier afin d’être fin prêts à entamer les séries éliminatoires.

L’arrivée de Thomas Vanek aura eu son incidence à 5 contre 4, celui-ci représentant une constante menace en profondeur du territoire adverse. Depuis qu’il est là, l’Autrichien est venu ajouter une deuxième option à cet avantage numérique qui, auparavant, ne passait que par le lancer frappé de P.K. Subban. Heureusement que Marc Bergevin aura été capable de concrétiser cet échange avec les Islanders de New York, car de plus en plus, P.K. Subban et sa menace à la pointe devenaient prévisibles pour les clubs adverses. Je crois pertinemment que Michel Therrien et ses adjoints devront trouver un moyen de provoquer une troisième menace en avantage numérique, ce qui pourrait significativement augmenter l’efficacité de l’équipe dans ce genre de situation et, par le même fait, avoir une forte influence sur sa productivité offensive.

C’est là qu’Andrei Markov aura son rôle à jouer…

Sur la première vague de supériorité numérique, on retrouve David Desharnais, Andrei Markov, P.K. Subban, Thomas Vanek et Max Pacioretty. Ces trois derniers sont les plus susceptibles de marquer des buts. Sachant cela, il est évident que dans le but de créer un élément de surprise, c’est par le no 79 ou le no 51 qu’il faudra passer. Desharnais, je le trouve déjà très efficace à passer la rondelle à ses deux compagnons de trio. Son rôle est bien défini et il devrait demeurer inchangé. Pour Markov, c’est une autre histoire. Son rôle sur l’avantage numérique n’est pas très précis, lui qui sert la plupart du temps d’intermédiaire entre l’attaquant posté à l’aile droite et P.K. Subban. On ne le voit que rarement prendre des tirs au but. C’est justement ça qui pourrait être cette carte cachée de la supériorité numérique du Tricolore.

Pour être honnête, le défenseur russe ne possède pas un lancer qui fait peur à beaucoup de gardiens de la LNH, mais ce sont souvent des lancers du poignet de la pointe qui peuvent provoquer beaucoup de choses à 5 contre 4. Pourquoi? Notamment parce que la vitesse moins élevée d’un lancer du poignet par rapport à un lancer frappé facilite la tâche des attaquants lorsque vient le moment de faire dévier le tir. De plus, on a remarqué à quel point des joueurs comme Brian Gionta, Brendan Gallagher et Thomas Vanek sont habiles pour faire dévier des lancers.

Pour toutes ces raisons, Andrei Markov doit avoir plus confiance en son lancer.

Et si le septième match de l’affrontement de première ronde entre les Canadiens et le Lightning se décidait en prolongation? Et si Tampa Bay écopait, à ce moment, d’une pénalité? Et si le CH marquait le but qui le propulserait en demi-finale d’association? Et si ce but provenait d’un tir d’Andrei Markov qui était dévié devant le filet?

Comme on dit, avec des « si », on va à la coupe Stanley!?!

Cette section vous est présentée par Dek Hockey Dix10

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