Bon, on est fixé. Ce sera donc les maudits Bruins. Comme 95 % des partisans des Canadiens qui prennent ça trop au sérieux, je me lève la nuit pour les haïr. Mais il faut quand même avouer qu'ils forment une équipe redoutable. Vous n'avez qu'à lire les textes d'analyse de la série contre les Wings de tous les experts du sport à la palette « tapée » pour vous en convaincre. Bref, tout a été dit sur les Bostonnais. Tout? Non! Car un irréductible pseudo-connaisseur un peu fêlé n'a pas encore ajouté son grain de poudre Gatorade sur le sujet... Bon, laissons faire le suspense, le gars, c'est moi.
Je déteste la gang de « Beantown ». Chaque année, je lui souhaite de terminer dernière et de juste repêcher des émules de Terry Ryan. J'abhorre intrinsèquement tout ce qui représente le club.
D'entrée de jeu, les couleurs choisies ne le sont jamais par hasard. Dans le cas qui nous intéresse, ils ont pris le noir, car ils veulent faire peur, et le jaune… parce qu'ils n'ont pas de courage (oui, bon, il y a du blanc aussi, mais c'est du « niaisage »). Et on peut dire que l'alignement de cette saison fait honneur à l'uniforme, Milan Lucic en particulier. Le gros no 17 a été une véritable plaie sur patins depuis le début des séries (les mauvaises langues diraient « de sa carrière »… pis c'est correct aussi) en frappant tout ce qui bougeait, en comptant de gros buts et en pratiquant la vasectomie à froid sur un adversaire. En fait, on dirait que dès qu'on porte un chandail des Bruins, notre quotient intellectuel perd 75 points. Imaginez comment Patrice Bergeron serait un génie s'il jouait pour une autre équipe!
Je hais leur logo
Ensuite, parlons du logo. Le B sur le chandail voudrait dire Boston, selon la version officielle. Tout le monde sait ça… sauf Brad Marchand, qui croit dur comme fer qu'il signifie Best Actor. Paraît même qu'il prend des cours de jeu. Et à l'observer, c'est clair que son prof fait du théâtre d'été. Pis un B, ça fait loser en simonac! On utilise toujours le B pour dire que quelque chose est poche : une équipe B, un film de série B, Benoît Brunet… J'veux dire, à part ceux qui « trippent » sur l'algèbre, personne de normalement constitué ne s'intéresse à la lettre B. Pis les lignes en arrière, c'est censé représenter quoi? Le rayonnement de l'équipe? Sa structure solide? Que « tous les chemins mènent à Boston »? Ç'a plus l'air d'une vieille roue de charrette! Ça représente sûrement la mentalité de l'organisation : retardée.
Je hais leur nom
Les Ours? Pourquoi les Ours? C'est quoi le rapport avec la ville de Boston, le Massachusetts ou même les États-Unis? Voyons donc, l'ours est l'emblème de la Russie! Ça m'étonne même qu'aucun président pendant la guerre froide n'ait retiré au club le droit d'exister! Pis un ours, c'est cave. La preuve? On s'en débarrasse en faisait semblant d'être mort! Quand je faisais ça avec mon gars, à l'âge de deux ans, y comprenait assez vite que je niaisais pis y me sautait dans l'dos quand même! Avez-vous déjà vu un ours qui joue au hockey? Ça donne ça :
Vous voyez? Ç'a l'air cave, hein? C'est comme si j'avais une équipe de basketball que j'appellerais les Limaces! Qui de sensé ferait ça?
En terminant, j'espère avoir attisé la haine envers les prochains adversaires des Glorieux. N'oubliez pas que dans n'importe quelle autre situation, l'esprit sportif est de mise. Bonne série!
