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Critique BD : Les Nombrils, tome 7 – Un bonheur presque parfait

Même si Les Nombrils est une série créée au Québec et l’une des plus populaires dans le monde de la bande dessinée, je n’avais jamais encore lu l’un des albums. Alors que le 7e tome, Un bonheur presque parfait, sortait en librairies en septembre, je me suis dit que c’était le parfait moment pour me…

Même si Les Nombrils est une série créée au Québec et l’une des plus populaires dans le monde de la bande dessinée, je n’avais jamais encore lu l’un des albums. Alors que le 7e tome, Un bonheur presque parfait, sortait en librairies en septembre, je me suis dit que c’était le parfait moment pour me familiariser avec celle-ci. 

Mais pourquoi n’avais-je jamais approché Les Nombrils auparavant? Tout simplement parce que je croyais qu’il s’agissait d’une série capable seulement de faire rire des adolescentes. Ma lecture de ce 7e épisode a complètement changé la vision que j’avais. Premier constat : c’est effectivement très drôle. Deuxième constat : je ne sais pas pour les autres tomes, mais Un bonheur presque parfait est bien moins « ado » que je ne le pensais. 

Dans Les Nombrils nous suivons les aventures de trois adolescentes : Vicky, Jenny et Karine. Dans ce septième chapitre, elles vont toutes connaitre le bonheur (amoureux, surtout)… juste à temps que tout dérape! 

Les problèmes que va devoir traverser le trio vont ébranler leurs convictions les plus fortes. Pour Dubuc, c’est l’occasion d’aborder des questionnements très communs durant l’adolescence : l’apparence ou le cerveau, avouer son homosexualité ou la cacher pour ne pas « décevoir » les autres et l’amour véritable ou la façade. 

Ce qui est surprenant, c’est que tout ceci est traité avec maturité et sans paternalisme. On ne prend pas les lecteurs pour des idiots et on ne les regarde pas de haut. On ne cherche pas non plus à faire la morale ni à donner des réponses. Un bonheur presque parfait amène plutôt le lecteur à réfléchir, comme le font les trois héroïnes tout au long de cette nouvelle aventure. 

Même si l’album est assez bavard, la scénariste ne cherche jamais à nous assommer. L’humour est omniprésent et permet d’ailleurs de traiter de sujets délicats avec une certaine légèreté. Le meilleur exemple est sans aucun doute celui de Vicky qui pense de plus en plus à avouer ouvertement son homosexualité. Ce sujet est loin d’être facile à traiter, surtout dans une bande dessinée. On peut tomber dans la lourdeur ou les clichés, sauf qu’ici, c’est tout le contraire. C’est positif et d’un naturel déconcertant. 

Même s’il est assez caricatural, le dessin de Delaf est toujours agréable à contempler. L’illustrateur ne prend jamais de raccourcis. Les scènes de foule sont nombreuses et saisissantes, alors que la plupart des cases débordent de détails. 

Verdict

Je suis conscient que je ne suis pas forcément le public cible de Les Nombrils, mais je sais quand même apprécier une bonne oeuvre. Et c’est décidément le cas avec Un bonheur presque parfait ; un album qui permet véritablement de faire grandir les lecteurs ados et les amener à se poser des questions importantes sur leur vie et leur avenir, sans jamais les ennuyer ou les prendre pour des abrutis

Les Nombrils, tome 7 – Un bonheur presque parfait 

Delaf et Dubuc 

50 pages 

Dupuis

 

Cote : 4,5 étoiles sur 5.

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