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Ces soldats qui ont frôlé la trahison et la mort pour fêter Noël!

L’actualité mondiale n’est pas trop optimiste dans ce qu’elle nous rapporte; la guerre fait rage en Syrie et dans d’autres régions du monde. Il fut un temps, pas si lointain, où des trêves avaient lieu à Noël entre belligérants afin de passer une « Ô nuit de Paix, Sainte nuit » comme le disent les cantiques. Difficile de s’imaginer pareil scénario aujourd’hui. Pourtant, il y a 102 ans, cela s’est produit!

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Une guerre plus longue que prévue

La Première Guerre mondiale faisait rage depuis quatre mois seulement lorsque le temps des Fêtes se pointa inévitablement. Convaincu que la guerre ne durerait que quelques semaines, personne ne s’attendait à devoir livrer encore bataille à Noël. Tous auraient bien voulu aller rejoindre leur famille et fêter la Nativité chez eux. C’est dans cette atmosphère de tristesse que s’amena la veille de Noël dans les tranchées du front ouest où les Britanniques, les Français et les Canadiens faisaient face aux Allemands et Autrichiens.

La veille de Noël 1914

La vie dans les tranchées en ce début d’hiver 1914 était plutôt difficile tant sur le plan physique que mental. Les soldats des deux camps avaient besoin d’un message d’espoir, de se rappeler leur humanité et ce fut spontanément que ceux-ci traversèrent le « No man’s land » séparant les deux camps en chantant des chants de Noël et en faisant signe de ne pas tirer. Les tranchées se vidèrent et les démonstrations d’amitié, portées par l’esprit de Noël (une nuit de paix), se manifestèrent en plusieurs endroits du front ouest. Les unités canadiennes ne furent pas impliquées cette nuit-là, mais le cas ne fut pas isolé. Échanges de cadeaux sous forme de tablettes de chocolat, bouteilles de vin, etc. rien ne fut épargner pour fêter ce soir-là. Le jour de Noël, des parties de soccer furent organisées dans un esprit sportif total. La trêve de Noël 1914 fut un succès.

Un acte de trahison?       

Bien que l’anecdote nous réchauffe le cœur en voyant ce mouvement spontané de fraternité dans la guerre, les États-majors des armées respectives ne l’ont pas vu de cette façon. En fait, cela laissait planer un doute sur l’efficacité des troupes dans les manœuvres à venir face à un ennemi « trop cool » à leur goût. Les officiers furent lourdement réprimandés et les troupes furent redéployées autre part sur l’échiquier européen. On parla même de trahison, mais il aurait été impensable de fusiller des divisions au complet.

Ce fait s’est produit il y a un siècle, il n’y a pas si longtemps dans le fond. Mais on ne risque pas de revoir ça de nos jours, les belligérants ne partageant pas les mêmes croyances, la même religion. Et pourtant, peut-être avec la magie de Noël…?

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Liens :

www.veterans.gc.ca

fr.wikipedia.org

www.france24.com

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