Six choses à savoir sur la nouvelle Toyota Supra 2020
Au moment d’écrire ces lignes, les premières Toyota Supra 2020 se pointent chez différents concessionnaires du Québec. Il y a quelques semaines, j’assistais à la présentation médiatique canadienne du véhicule et nous avons eu l’occasion de le mettre à l’essai sur les routes d’ici, de même que sur le circuit Mont-Tremblant.
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Voici six choses à savoir sur le retour d’un modèle très attendu au sein de la famille Toyota.
1 – Une BMW
Si vous ne le saviez pas, la Toyota Supra 2020 est le résultat d’un travail de collaboration avec le constructeur allemand BMW. Et pourquoi est-ce que ces deux géants se sont associés ? À la base, la raison est simple. BMW était loin d’être certaine de vouloir investir des sommes astronomiques dans la refonte de sa Z4. Avec Toyota comme riche partenaire, l’aventure devenait possible. En échange, le fabricant japonais profite de l’habitacle, du moteur et de la transmission de la proposition allemande.
Le résultat ? Une voiture japonaise avec un tempérament germanique, mais des lignes résolument japonaises. En fait, on nous a expliqué chez Toyota qu’après la confection du châssis, c’était chacun pour soi.
2 – Pas de transmission manuelle
La grande déception, c’est l’absence d’une transmission manuelle au menu. Puisque cette dernière n’est pas livrable chez BMW, on comprend pourquoi elle ne l’est pas chez Toyota. D’ailleurs, le constructeur patine lorsqu’on lui pose la question, car avec d’autres produits, il se dit fier de toujours offrir ce type de boîte.
Son absence avec un bolide sportif est un non-sens, lorsqu’on y pense.
3 – 300 exemplaires
Si vous êtes de ceux qui souhaitent mettre la main sur un modèle, il vous faudra faire vite, car seulement 300 exemplaires sont réservés pour le Canada jusqu’à la fin de l’année 2019. La compagnie espère pouvoir commercialiser 500 à 600 versions l’an prochain.
Pour expliquer ce faible tirage, on nous dit être prisonnier de contraintes de production, puisque le modèle est offert partout. Ça reste à voir.
4 – Concept FT-1
L’arrivée de la Supra se produit un peu plus de cinq ans après la présentation du concept FT-1 au salon de Détroit. Ce dernier annonçait le retour du modèle iconique, mais surtout un changement de cap chez le constructeur japonais. Il ne lui suffit plus de proposer des véhicules fiables, car la concurrence en offre aussi d’excellents. Désormais, ses créations doivent générer de l’émotion et c’est exactement l’objectif avec cette nouvelle Supra.
5 – Un moteur très en forme
Le moteur 6-cylindres en ligne qui repose sous le capot annonce 335 chevaux, mais il en offrirait bien plus si l’on se fie à ce que l’on entend à travers les branches. On tenterait de minimiser la puissance pour des questions de régulations en sol japonais. Chez BMW, le même bloc de 3 litres suggère une cavalerie de 381 étalons.
6 – Une conduite solide
Les lignes de la Supra ne font pas qu’annoncer un tempérament sportif. Le rendement de la voiture nous le confirme. On a droit à une direction hyper précise, un châssis qui réagit bien lorsqu’il est malmené et à un freinage mordant. Si nous avons remarqué un comportement un tantinet sautillant sur piste, l’acheteur n’y verra que du feu en conduite sportive normale.
Surtout, on a droit à une répartition de poids parfaite, c’est-à-dire 50-50. Conséquemment, l’équilibre du bolide est remarquable et lorsque la dérobade survient, c’est un jeu d’enfant que de ramener la bête dans le droit chemin.
Conclusion
Est-ce que Toyota va réussir avec le retour de sa Supra ? En bout de piste, c’est vous qui avez la réponse. Le modèle est bien né et il propose tout ce que l’amateur de ce type de voiture recherche.
Reste à savoir s’il sera au rendez-vous.
La Supra est offerte en version unique GR à 64 990 $.
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