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Hyundai Veloster N 2019 : N pour fini le Niaisage !

En 2019, le modèle de deuxième génération de la Veloster a vu le jour. En tout point, Hyundai a amélioré son produit. Présentation, finition, comportement routier, tout a pris du galon.

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Au menu sont demeurées la version de base et la mouture à moteur turbo. On parle de puissance respective de 147 et 201 chevaux. Les balades tranquilles avec la première, les randonnées un peu plus animées avec la deuxième. 

Cependant, le constructeur coréen ne s’est pas arrêté là. Une troisième livrée est proposée depuis le début de l’année et cette dernière porte une lettre qui est à découvrir, soit N. 

Et celle-ci n’a pas été choisie au hasard. La voiture a été développée à Namyan, en Corée, et elle a été testée à fond sur le circuit mythique du Nürburgring, en Allemagne. C’est du sérieux et ce n’est pas le seul modèle N qui va voir le jour. 

Et ce premier contact avec une représentante de cette division axée sur la performance est concluant. La Veloster N est une bibitte franchement amusante à conduire, le genre de bolide qui se fait de plus en plus rare à travers l’industrie. Si jamais il vous intéresse, voici en substance ce qu’il vous réserve.

Mécanique

La Veloster met de l’avant un moteur 4-cylindres turbo de 2 litres qui crache une puissance de 275 chevaux et un couple de 260 livres-pieds. Cette force est relayée aux roues avant via une boîte mécanique à six engrenages, la seule offerte avec cette version. 

Et c’est très bien ainsi !

Au volant

Aux commandes de cette Veloster N, le plaisir est constant. C’est vrai lorsqu’on conduit la voiture de façon normale. Imaginez alors lorsqu’active le mode Sport. Là, les réglages de la suspension s’affûtent et l’échappement émet une sonorité plus rauque et franchement pas désagréable pour une si petite mécanique. 

Mieux, la voiture est même équipée d’un système qui permet de synchroniser le régime du moteur à la rétrogradation, de quoi vous donner l’impression d’être un vrai pilote de course. 

Les puristes trouvent souvent ce genre d’aide électronique inutile, mais la beauté de la chose, c’est que nous ne sommes pas forcés de l’activer derrière le volant ; on peut conduire la Veloster de façon old school, ou bien profiter de tout ce que la technologie peut nous apporter. 

Puissance et agilité

Une fois sur la route, un chemin sinueux idéalement, on peut vraiment tester les capacités de cette Veloster N. Là, on découvre un petit bolide bien né. Il profite d’une direction précise, d’un freinage efficace et d’une tenue de route franchement impressionnante. Ça colle énormément à l’enfilement de virage. 

Deux petits défauts, toutefois ; un train avant qui est un peu léger et qui a tendance à chasser facilement lorsqu’on ne mesure pas parfaitement notre vitesse en entrée de virage. Aussi, avec 275 chevaux largués aux roues avant, on ressent un effet de couple lorsqu’on met les gaz au fond. Rassurez-vous, ce n’est rien d’inquiétant. Cependant, il faut bien tenir le volant pour garder le véhicule dans le droit chemin. 

En fait, dans le style, seule la Honda Civic Type R réussit à pratiquement éliminer l’effet de couple de son moulin 306 chevaux.

Voyez davantage la Veloster N comme une variante coréenne de la Volkswagen Golf GTI, mais un peu moins conviviale au quotidien. 

En fait, pour la conduite de tous les jours, on laisse le mode sport de côté, car nos routes et les réglages de la suspension ne font pas toujours bon ménage. 

Et pour la consommation, ça peut aller dans toutes les directions. En conduisant la voiture de façon tout à fait normale, j’ai maintenu une moyenne de 7,5 litres aux 100 kilomètres. En allant m’amuser une bonne trentaine de minutes sur les routes sinueuses de mon coin de pays, ma cote a été de 11,3 litres aux 100 kilomètres. 

Conclusion

La Veloster N est un modèle polarisant. Autant les pouces en l’air ont été nombreux là où je me suis pointé avec elle, autant les regards incrédules l’ont été tout autant. Le style, la couleur et le bruit de l’échappement lorsque le mode sport est activé ne font pas l’unanimité. 

Et on pourrait parler longuement des lacunes ou des irritants généraux du modèle. Par exemple, cette configuration à trois portes qui n’amène rien ou ces places arrière qui ne proposent que de l’inconfort. Ce n’était pas le but ici alors que notre attention se portait sur la variante N, uniquement. Et on va s’entendre, on n’achète pas cette dernière pour trimballer la famille. 

Ce qui est à retenir en fait, c’est que Hyundai montre tout son sérieux avec cette chose. Ce qui sera vraiment intéressant, ce sera de surveiller l’arrivée d’autres produits N au sein de la gamme. 

Le premier contact est concluant.

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