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« Assassin’s Creed III » : un vent de fraîcheur chez les assassins

L'un des projets les plus ambitieux d'Ubisoft et d'Ubisoft Montréal, « Assassin's Creed III », est finalement arrivé sur les rayons, il y a de cela quelques jours. Il nous propose plusieurs nouveautés de taille, comme une nouvelle époque, un nouvel héros et de nouvelles villes. Ces nouveautés sont-elles suffisantes pour faire d'« Assassin's Creed III » un bon jeu? C'est ce que vous saurez dans les lignes qui suivent!

Un nouvel héros
Le joueur interprète un nouvel héros : Connor. C’est un métis. En effet, sa mère est Amérindienne, tandis que son père est un Anglais qui a décidé de venir s’installer dans le Nouveau Monde. Après un prologue assez long qui vous permettra de jouer avec un autre personnage (je ne vous révèle rien pour ne pas vous gâcher le plaisir), on retrouve le héros à l’âge d’un enfant dans son village d’Amérindiens. Nous sommes au milieu du 18e siècle, à la veille de la Révolution américaine. Il joue à la cachette avec ses amis.  

Ces premiers pas avec le nouvel héros nous font tout de suite remarquer l’une des nouveautés importantes de ce titre : la grandeur des environnements. Si Assassin’s Creed III se déroule toujours dans des villes, plusieurs phases du jeu ont lieu dans des environnements ouverts comme des forêts ou des vallées.  

Revenons donc à notre jeune ami. Pendant qu’il est caché et qu’il attend d’être découvert, il tombe sur un groupe d’hommes pas très gentils. Ces derniers veulent avoir des informations importantes. Le jeune garçon refuse. C’est alors que l’un de ceux-ci, qui semble être le chef du groupe, le brutalise et l’étrangle. Il le laisse presque mort, mais, avec la force qu’il lui reste, Connor lui demande son nom. Surpris, l’homme lui demande pourquoi. C’est alors que, les yeux pleins de courage et de confrontation, notre jeune héros lui répond que c’est pour le retrouver. De retour dans son village, Connor découvre que quelque chose ne tourne pas rond. Quelqu’un a mis le village à feu et à sang.  

Une histoire de vengeance
On retrouve notre héros plusieurs années plus tard; il est maintenant un jeune homme. On doit chasser avec l’un de ses amis. Cette phase de jeu nous permet de voir d’autres nouveautés intéressantes du titre d’Ubisoft : notre héros peut chasser des animaux et il peut grimper aux arbres. En effet, en plus de pouvoir grimper sur les immeubles, Connor peut facilement se déplacer d’arbre en arbre. Le tout est très bien fait et surtout, très facile à apprendre.  

Connor souhaite bien sûr se venger des hommes qui lui ont fait du mal et, par ricochet, stopper les Templiers qui se sont implantés en Amérique. Il ne pourra cependant y arriver seul. On l’envoie donc voir un mentor, un homme qui lui apprendra à devenir un assassin. Je n’irai pas plus loin dans le scénario, mais disons que cette rencontre est l’un des points culminants du jeu.  

Capitaine sur le pont!
L’une des autres nouveautés d’Assassin’s Creed III est l’introduction des navires et des batailles navales. En effet, notre héros peut se transformer en capitaine et prendre la barre d’un navire. Ces phases sont très plaisantes et offrent beaucoup de liberté aux joueurs. Notre marin en herbe peut, par exemple, ordonner que l’on baisse les voiles pour gagner de la vitesse. Par contre, s’il ne fait pas attention, il pourra être entraîné vers les récifs. Le vent est un élément que l’on doit constamment considérer.  

Les phases en navire ne nous permettent pas seulement de nous promener d’un endroit à un autre. Elles permettent également de nous battre contre d’autres bateaux. Les combats sont d’ailleurs très bien pensés. Il faut, comme c’était le cas à l’époque, s’approcher du navire adverse pour le bombarder de boulets de canon.  

Desmond Miles est toujours là!
Le vrai héros de la série est Desmond Miles. C’est lui qui utilise l’Animus, cette machine exploitant la mémoire génétique et qui permet de revivre ce que nos ancêtres ont vécu.  

Les phases hors de l’Animus, c’est-à-dire dans le vrai monde, sont plus intéressantes que dans les autres titres. On sent que les développeurs ont travaillé très dur pour nous offrir une expérience crédible.  

Il arrive même que l’on doive réaliser certaines missions. On doit, par exemple, voler un objet précieux dans une tour à bureaux de Manhattan. Pour ce faire, on doit escalader différents immeubles de plusieurs dizaines d’étages. Ces niveaux sont amusants et surtout très rafraîchissants. Ça change de la routine et nous fait oublier un peu Connor.  

Des graphismes revus à la hausse
J’avoue que les derniers Assassin’s Creed m’avaient un peu déçu par leur aspect graphique. Je trouvais que les graphismes étaient fades. Heureusement, ce n’est vraiment pas le cas avec ce nouveau volet. On sent que l’on est dans un jeu de 2012. Les environnements sont vraiment bien réalisés. J’ai un faible pour la ville de Boston. Les bâtiments sont sublimes!  

Les personnages ont aussi été améliorés, surtout les visages. L’amélioration la plus notable concerne Desmond. Il en a fait du chemin depuis le premier Assassin’s Creed!  

Malgré cela, il y a quelques bogues ici et là, surtout dans la population des villes. Par exemple, j’ai vu une femme marcher dans une carriole. Bon, j’avoue que ça ne nuit pas à la jouabilité du jeu, mais c’est un peu gênant.  

Plein de gadgets pour venir à bout de nos ennemis
Comme dans les autres chapitres de la saga, notre héros dispose d’une tonne d’armes et de gadgets pour venir à bout des ennemis. Les armes à feu sont plus présentes dans ce volet. Si on le souhaite, on peut même ramasser des mousquets sur des ennemis que l’on a tués.  

Les combats au corps-à-corps ont gagné en fluidité et en crédibilité. Il faut toujours réussir à bloquer au bon moment, mais on peut maintenant choisir la façon dont on va riposter. Il faut aussi faire attention, car certains soldats ne se gênent pas pour nous tirer dessus. Il faut éviter les balles! Si la situation devient incontrôlable, on peut toujours prendre la fuite et se cacher parmi la population ou dans une meule de foin. Pour faire baisser sa notoriété, il faut enlever des affiches ou encore soudoyer les imprimeurs et crieurs publics, comme c’était un peu le cas dans le dernier volet.  

Verdict
Pour conclure, j’ai été agréablement surpris par Assassin’s Creed III. On sent vraiment que les développeurs d’Ubisoft ont travaillé dur pour nous offrir un titre complètement inédit. Bien sûr, on retrouve les éléments qui ont fait la popularité de la série, comme les phases d’assassinat et la liberté de mouvement du héros, mais ce sont tous les nouveaux éléments qui font de ce titre l’un des grands jeux de 2012.  

Points forts :
– Des graphismes améliorés
– Des environnements ouverts
– Les batailles navales bien pensées
– Un scénario abouti  

Points faibles :
– Certains trouveront le prologue un peu long.
– Des phases de jeu un peu difficiles
– Des bogues ici et là

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