Le journal d’un récit fictif
(Une histoire tirée de l’imaginaire de Bruno Laliberté)
brunolaliberte.com
 
 
 
Le vol étrange des bijoux de la Duchesse de Robertaille. 1ère partie
 
 
         L’inspecteur Georges Binette travaillait à son bureau au commissariat à tenter de se soustraire à la tâche la plus ardue de son travail; la maudite paperasse!, comme il le répétait souvent. Il a posé ses pieds entre deux pilles de papier et c’est, sur son vieux bureau de bois en buvant du café dans une tasse toute cernée à l’effigie du célèbre Sherlock Holmes, qu’il relisait le rapport de sa dernière enquête, quand le téléphone a sonné. Le capitaine lui ordonne de venir dans son bureau. Malgré son calme habituel, en se levant plusieurs objets ont basculés. Un de ses confrères a gueulé : « ramasse dont ce bordel! ». En tournant dans corridor Binette à répondu : « Cé pas un bordel cé ma méthode de classement, touchez à rien! »
 
         En arrivant dans le bureau de son supérieur, l’inspecteur à ouvert la conversation en lion et sans mâcher ses mots : « Cé qui lui? » en regardant l’étrange planté comme un piquette au milieu du bureau. Un petit bonhomme dans un uniforme empesé comme le personnage, les pieds pointant vers l’extérieur et les deux talons collés : « Je suis l’inspecteur Bernard  Martinbeau  délégué par l’ambassade française pour collaborer à la solution d’un dilemme, dit l’étrange avec un accent de France. » Le capitaine à dit : « Inspecteur Martinbeau voici l’inspecteur Georges Binette qui malgré les apparences est notre meilleur atout pour vous aidez. Si vous voulez bien nous exposer la situation. » et d’un geste de la main invite les deux hommes à s’asseoir.
 
« Il y a un mois dans son château de Provence la Duchesse de Robertaille a reçue, en plein jour, une visite violente de deux hommes masqués, gantés et en patins à roues alignées qui ont terrorisé tous les domestiques. C’est en éclair qu’ils ont saisi la Duchesse et en la menaçant d’un couteau, ils ont lancé un sac de sport noir à un domestique en lui ordonnant de le remplir de tous les bijoux de la Duchesse en vociférant des blasphèmes typiquement québecquois, un des deux hommes a aussi saisi tous les euros contenus dans le sac à main de la Duchesse.  Aussitôt que le sac leur a été remis les deux hommes sont repartis en disant : « souhaitez nous bon voyage, on peu enfin chr… notre camps d’icitte! » Le domestique qui a rempli le sac de bijoux a eu la présence d’esprit de récupérer une facture qui était au fond du sac de sport; c’était la facture du même sac acheté, plusieurs mois auparavant, dans un magasin de la ville de Sherbrooke au Québec. Nous avons vérifié tous vols vers l’Amérique. Seulement deux hommes, selon la description d’un agent de bord, ont pris un vol vers Montréal en payant leur billet en euros. Nous avons aussi retrouvé les accessoires du vol incluant un couteau en caoutchouc noir, sur un banc à l’extérieur de l’aéroport avec à l’intérieur d’un des gants une note en découpures de journaux qui se lisait comme suit :
 
«Cherchez "le petit poucet" aux sous noir et vous retrouverez le butin.»
 
 
À suivre
         
 
 
 

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