2e partie, tant attendu, d'une nouvelle enquête de l'inspecteur Binette

Le journal d'un récit fictif
(Une histoire tirée de l'imaginaire de Bruno Laliberté)
brunolaliberte.com
 
 
Le démasquage du pyromane souriant (2e partie)
 
 
 
« C'est le surnom que lui avons donné à cause du dessin qu'il laisse sur chaque édifice qu'il incendie. C'est l'effigie du monsieur sourire bien connue. Pour l'instant, les indices se font rares et nos effectifs sont limités… »
 
« Un instant… un instant, seriez-vous prêt à me faire participer à cette enquête interromps l'inspecteur? Votre pyromane souriant c'est attaqué à ma famille, donc ça rend l'affaire personnelle! »
« Voilà inspecteur une bonne raison de vous exclure; votre implication personnelle vous rendrait trop émotif face à l'enquête. »
« J'ai une solution pour ça donnez moi cinq minutes réponds l'inspecteur sans hésiter. »
 
Puis, il se rend au poste des infirmières en mâchouillant trois jujubes. Après avoir montré ses pièces d'identité, il fait un appel :
            «Bonsoir, bonsoir, ici l'inspecteur Binette pouvez-vous rejoindre le capitaine et le faire me rappeler à l'hôpital St-Pierre au 3e étage…Rapidement s'il vous plaît… je sais qu'il est tard, mais je dois lui parler sans faute! »
 
À la suite d'une longue discussion avec le policier et être retournée à la chambre de sa tante, où il l'a questionnée plus en profondeur que le policier, il a, enfin, reçu le retour d'appel qu'il attendait. Le capitaine ouvre la conversation en lion :
« Non, mais vous n'arrêtez jamais vous avez vu l'heure!... »
 
« Je sais, mais vous savez comment vous me dite que j'ai une montagne de vacances d'accumulée alors j'en prends deux semaines, non, tien, trois dès ce soir. Est-ce que ça vous va? »
 
 
Un long silence… un rire suivi de blasphèmes bien épicés et, le capitaine ajoute :
« Vous les avez les urgences, d'après moi inspecteur vous avez vraiment besoin de vacances. À votre retour, je vous aurais pris un rendez-vous chez le psychologue du département. Bon trois semaines de vacances Binette, amusez-vous bien! »
« Merci capitaine, mais... allo, allo, vous êtes toujours là... BOF! »
 
            Georges rejoint le policier et lui annonce :
« Vous avez maintenant un détective privé sur le cas. Je suis en vacances et ma première visite touristique sera la scène de crime du feu dès demain matin. »
« Vous y tenez à ce point alors, je suis partant. »
 
Les deux hommes se sont serré la main. Le policier quitte l'étage et l'inspecteur retourne dans la chambre de sa tante…
 
 
À SUIVRE    

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