La nouvelle aventure de l'inspecteur Georges Binette

Le journal d'un récit fictif
(Une histoire tirée de l'imaginaire de Bruno Laliberté)
brunolaliberte.com
 
 
Le démasquage du pyromane souriant (1iere partie)
 
 
 
            L'inspecteur George Binette est seul dans son appartement du centre-ville; une lumière jaunâtre y règne et rend le désordre de vieux garçon un peu plus endurable. Il est tout affalé sur son divan brun, un café à la main, une radio sans grande valeur crache une musique de jazz. Devant lui, sur la table basse jonche un repas à demi mangé. Le regard de Georges Binette en dit long sur le stress et la fatigue qu'a occasionnée sa dernière enquête. Les yeux dans le vide il tournoie lentement son café, puis la sonnerie du téléphone le sort de sa torpeur et lui fait se bruler les doigts avec son café.
 
« Allo dit-il sur un ton grave et désagréable, le tout suivi d'un silence pendant que son interlocuteur lui annonce que sa tante Yvette a été blessée dans un feu dans la résidence où elle demeure… je descends immédiatement j'y serai sur les lieux dans une heure et demie. »
 
Un taxi pour se rendre au poste puis une voiture non balisée et ainsi, qu'il l'avait promis il était au côté de cette tante qui l'avait élevé comme son fils à la suite de la mort de sa mère. Un policier local est déjà dans la pièce questionnant Yvette :
 
« Votre chambre donne sur l'arrière de la résidence, près d'où c'est déclaré le feu. Vous n'auriez pas remarqué dans la cour quelqu'un ou quelque chose d'inhabituel ? »
« Je dormais…» a commencé à répondre la vieille dame avant que l'inspecteur n'intervienne en exhibant sa plaque de policier :
« Que se passe-t-il? Pourquoi ces questions pour un feu? »
Le policier un peu pris dépourvu hésite; puis en voyant le visage de la dame se raviver, dis :
            « Monsieur, je vous attends dans le corridor! »
 
L'inspecteur entame une courte conversation avec sa tante.  Après deux ou trois minutes, il s'excuse et rejoint le policier à l'extérieur de la chambre. Le policier s'exclame aussitôt :
            « Je viens de vous replacer inspecteur Binette de la provinciale n'est-ce pas? »
            « Et voilà, maintenant parlez-moi de ce feu qui a blessé ma tante?
            « Un feu criminel, inspecteur et pas le premier de notre pyromane souriant »
 
            « UN QUI, UN QUOI!!!! S'écria, surpris Georges.
 
 
À SUIVRE.
 
 
 
 
 
           
 
           
 

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