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Groupon : 93 % des actions deviennent éligibles à la vente; le titre décroche de 9 %

Du pain sur la planche pour Andrew Mason, PDG Le titre boursier du leader des achats groupés Groupon (GRPN-Q) a dégringolé de 8,9 % (-0,95 $ US) pour atteindre 9,69 $ US, vendredi dernier, après que la période d’interdiction de vente du titre boursier par les initiés a finalement été levée, comme cela était prévu…

Du pain sur la planche pour Andrew Mason, PDG

Le titre boursier du leader des achats groupés Groupon (GRPN-Q) a dégringolé de 8,9 % (-0,95 $ US) pour atteindre 9,69 $ US, vendredi dernier, après que la période d’interdiction de vente du titre boursier par les initiés a finalement été levée, comme cela était prévu initialement. Pire, le titre pourrait subir une pression à la baisse dans les prochains jours, victime des statistiques économiques mondiales décevantes publiées la semaine passée et alors qu’il se veut déjà malmené et influencé par la difficile entrée en Bourse de Facebook (FB-Q).

Les employés d’une entreprise et leurs dirigeants sont dans l’obligation de respecter un certain délai avant de vendre leurs titres boursiers respectifs suivant le premier appel public à l’épargne de leur société. Par exemple, Groupon s’est amené en Bourse le 4 novembre dernier, et la période de six mois (180 jours) imposée aux initiés avant de pouvoir vendre leurs titres s’est terminée vendredi, entraînant beaucoup d’incertitudes auprès des investisseurs, inquiets de savoir que le jeu de l’offre et de la demande en serait désormais bouleversé.

En fait, ces initiés sont désormais libres, pour la première fois depuis le 4 novembre 2011, de vendre 600 millions d’actions, sur les 645 millions en circulation.

Fondamentalement, l’homme derrière Groupon, le fondateur et PDG Andrew Mason, fait face à plusieurs défis d’importance pour redresser la performance boursière de sa société. Alors qu’elle ne bénéficie d’aucune barrière à l’entrée pour se forger un avantage concurrentiel suffisamment fort devant la multiplication des concurrents, son modèle d’affaire et sa rentabilité demeurent toujours à prouver. Dans un autre ordre d’idées, des pratiques comptables discutables, des amendements à des résultats financiers passés, des coûts nettement trop importants dans le domaine du marketing et une compétition tous azimuts de la part de LivingSocial sont au nombre des raisons invoquées par plusieurs investisseurs pour éviter de prendre une position boursière dans l’entreprise.

Le prix de fermeture de vendredi (9,69 $ US) se trouve à être 50 % sous le prix d’introduction de 20 $ US, et de 63 % inférieur au cours de clôture de 26,11 $ US atteint lors de la première séance de négociation. Le titre a même atteint un haut de 31,14 $ US le 4 novembre dernier. À l’heure de rédiger ces lignes, le titre flanche encore, de 3,04 %, à 9,40 $ US.

Source : The Globe & Mail, Barron’s

Source de l’image : PhotoXpress

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