Mike Tremblay

Cette semaine, je vous écris ce texte avec un petit frisson. Ça faisait un bail que ça ne m’était pas arrivé mais bon, je dois le faire… Je dois avouer que ce n’est pas un frisson d’excitation comme lors d’un premier rendez-vous ni un frisson de passion comme lors d’un coup de foudre… Non! C’est un frisson qui n’est pas agréable. Un frisson qui fait frissonner le pire des virus. Ce frisson, j’en suis atteint actuellement et mes dents claquent plus fort ensemble que mes doigts sur mon clavier. Ce frisson est un cadeau de la pire maladie que la planète ait porté depuis le cancer, le sida et l’Ebola. Ce frisson est commandité par la seule, l'unique et l'hypocrite GRIPPE D’HOMME! C’est pourquoi je tenterai, avant que la maladie ne m’achève, de démystifier pour vous le mythe de cette grippe incomprise! ...

Selon un populaire dicton : « Il vaut mieux prévenir que guérir. » Comme je fréquente une fille que j’adore mais qui n’est pas au courant de mon fanatisme au hockey, j’ai décidé de prendre le taureau par les couilles (les cornes c’est trop dangereux) et de lui écrire cette lettre. Je lui enverrai ce texte sur son mur Facebook et j’invite tous les hommes dans ma situation à faire la même chose… Car, selon un autre populaire dicton : « Femme en crisse ferme ses cuisses! » Alors, voilà! Prévenons… ...

Jugez-moi, mais bon… Dans ma vie, il y a des morts qui me laissent aussi froid qu’eux. Mais à l’occasion, il y a des morts qui me touchent. Vraiment! Pourquoi? Parce qu’il y a un souvenir qui s’y rattache, un bonheur perdu dans notre existence et qui revient sans avertir comme une ex qui arrive subitement dans tes amis Facebook! Il y a quelques jours, nous apprenions la mort d’un homme que je respecte beaucoup. Inconsciemment, cet homme m’a donné le goût de travailler dans l’humour. Indirectement, il m’a démontré que dans la vie, tout peut se prendre à la légère, il suffit juste d’y apporter la bonne dose d’humour. Virtuellement, il était mon père… Cet homme est Gilles Latulippe et son départ m’attriste. ...

Cette année, j’ai passé ma semaine de vacances (et ma fête) dans mon Port-Cartier natal. Une ville tranquille mais tellement magnifique lorsque l’on prend le temps de s’y arrêter. Un endroit qui a son charme et son authenticité comme nulle part ailleurs. Entre sa plage dorée et ses chutes majestueuses, vous y trouverez le meilleur de la nature florale à la taïga et le pire de la nature humaine au pénitencier. Cette ville vous fera boire votre café avec une paille, vous fera découvrir un pont qui n’est jamais congestionné, vous fera connaître des gens gentils, généreux et même bizarres qui ont tous une histoire personnelle digne d’une petite séduction… Et vous serez séduit au point d’y revenir et de vous sentir à la maison. J’ai emmené ma fille… mais pas ma nouvelle copine! Pourquoi? Parce que je ne l’ai pas encore embrassée! ...

Ok, si je résume : on est mercredi, il est 20 h 30, je suis assis devant mon ordinateur et j’ai devant moi un texto d’un ami qui veut prendre un verre à la Taverne Grande-Allée, un message Facebook d’une fille qui ne veut plus me voir la face, un tweet d’une de mes ex qui veut un peu trop me prouver qu’elle s’est fait un nouveau copain et un courriel de ma mère pour me dire de l’appeler à l’occasion, qu’elle n’est pas morte encore… Et pourtant, je n’ai pas d’inspiration pour écrire un texte! ...

Un soir, je soupais chez ma grand-mère et je la regardais du coin de l’œil. Même si elle me posait des questions sur mon travail, mes amours, mes activités… je la sentais ailleurs. Un peu comme Jacques Demers, elle était là de corps mais aucunement d’esprit… Normal, au bout de la table, il y avait la photo de mon grand-père. Cette image l’accompagnait à chaque repas depuis son décès. Il était toujours là, à sa place, comme s’il n’était jamais parti. Elle me disait que lorsqu’elle était seule pour manger, elle lui parlait et ce dernier lui répondait dans sa tête! Ça peut paraître « weird » au départ, mais ça lui faisait tellement plaisir! Wow! Ne pas oublier quelqu’un, ça c’est de l’amour inconditionnel… ...

Cette semaine, je ne voulais rien écrire... Je n’avais rien de bon à vous dire. Surtout que c’est supposé être une chronique humoristique! Comme je me sentais aussi drôle que la blague de « pet et répète », j’avais décidé de ne rien écrire… question de préserver ma réputation. Lorsque j’ai annoncé la nouvelle à mon patron, il m’a dit : « On te paie pour écrire, alors ponds-nous quelque chose… n’importe quoi! » J’ai donc décidé de vous pondre un œuf à la coque… et de l’écraser sur la tête de quelqu’un. Parce que des fois, ça fait du bien de chialer! ...

Eh oui! J'ai survécu à ma « date » du vendredi 13... Une bien belle rencontre! Une soirée agréable... avec une femme qui avait lu mon texte sans savoir que c'était sa « date » qui l'avait écrit quelques jours plus tôt. De toute façon, ce qui est important de se rappeler, c'est qu'elle m'a invité pour une deuxième sortie quelques jours plus tard... lors d'un gala du Grand Rire de Québec! ...

Il ne faut jamais dire jamais... Oh! non, jamais! Je m'étais juré que je n'inviterai plus (jamais) une fille à sortir un vendredi 13 depuis Ingrid... Et pourtant, j'ai une « date » ce soir! Une fille que je ne connais pas beaucoup... comme Ingrid à l'époque! Feu Ingrid devrais-je dire... ...

« La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour… Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos et elle console ceux qui pleurent… » -Pablo Casals ...